Assemblée générale des irrigants
Attentifs à l’évolution de la situation compte-tenu des enjeux
Le Syndicat des irrigants de Côte d’Or s’est réuni en assemblée générale à Ciel, chez Val Union BFC Semences. L’occasion de faire le point sur les évolutions de la réglementation et l’adaptation des pratiques, tout en rappelant les importants enjeux de l’irrigation pour le département.

L’irrigation est une démarche exigeante et la réglementation comme le rappelle le président des irrigants, Pascal Chadœuf, «ne fait pas de pause». Il en appelle donc une fois de plus aux irrigants pour respecter les délais de remise des dossiers et conformer leurs pratiques à une réglementation «de plus en plus contraignante». Cette évolution, en rapport direct avec l’évolution climatique que plus une personne sensée ne conteste, a amené le syndicat des irrigants à intensifier les sessions de formation et d’information, en lien avec des partenaires experts et référents dans le domaine du changement climatique sur son volet agricole.
Tout est mis en œuvre pour faciliter la perception du changement climatique par le milieu agricole et Pascal Chadœuf considère que «les présentations successives» qui ont été faites aux irrigants, «permettent d’ancrer cette évolution du climat et démontre l’obligation de trouver des moyens d’adaptation».
Les ZRE rebattent les cartes
Le gros dossier qui a mobilisé beaucoup d’énergie en 2016 fut celui de la demande d’autorisation pluriannuelle, qui a abouti à la signature de 4 arrêtés préfectoraux pour chacune des quatre ZRE (zones de répartition des eaux). Un volume est attribué par ZRE en fonction des ressources disponibles en période d’étiage (voir encadré). Le président regrette que les enjeux du respect des dates de retour des dossiers notamment, ne soient pas suffisamment pris au sérieux par une partie des irrigants. L’irrigation dans son ensemble représente une obligation au regard de certaines filières qui doivent être approvisionnées avec régularité, en quantité et en qualité. C’est un enjeu économique majeur pour une partie de l’agriculture départementale. Pour la campagne 2017, le volume total demandé est de 5 304 575 m3, pour une surface irrigable de 7 179 ha.
Sur le front du niveau actuel des nappes, la situation peut encore évoluer favorablement, tout va se jouer en juin, en fonction du niveau des températures et de la quantité des précipitations. Pour le moment les nappes, qui étaient en début de saison d’irrigation à «un niveau de fin de campagne», se situent un peu en-dessous de la moyenne, mais moins basses qu’en 2013. Le mois de juin va donc être déterminant pour la poursuite de la campagne dans des conditions optimales. Si les céréales ont eu droit à un coup de pouce salutaire en mars et avril, la situation ne l’exige plus, «le potentiel de rendement est là» sur les zones irrigables. En revanche l’irrigation s’impose pour d’autres cultures comme les oignons et les pommes de terre.
Tout est mis en œuvre pour faciliter la perception du changement climatique par le milieu agricole et Pascal Chadœuf considère que «les présentations successives» qui ont été faites aux irrigants, «permettent d’ancrer cette évolution du climat et démontre l’obligation de trouver des moyens d’adaptation».
Les ZRE rebattent les cartes
Le gros dossier qui a mobilisé beaucoup d’énergie en 2016 fut celui de la demande d’autorisation pluriannuelle, qui a abouti à la signature de 4 arrêtés préfectoraux pour chacune des quatre ZRE (zones de répartition des eaux). Un volume est attribué par ZRE en fonction des ressources disponibles en période d’étiage (voir encadré). Le président regrette que les enjeux du respect des dates de retour des dossiers notamment, ne soient pas suffisamment pris au sérieux par une partie des irrigants. L’irrigation dans son ensemble représente une obligation au regard de certaines filières qui doivent être approvisionnées avec régularité, en quantité et en qualité. C’est un enjeu économique majeur pour une partie de l’agriculture départementale. Pour la campagne 2017, le volume total demandé est de 5 304 575 m3, pour une surface irrigable de 7 179 ha.
Sur le front du niveau actuel des nappes, la situation peut encore évoluer favorablement, tout va se jouer en juin, en fonction du niveau des températures et de la quantité des précipitations. Pour le moment les nappes, qui étaient en début de saison d’irrigation à «un niveau de fin de campagne», se situent un peu en-dessous de la moyenne, mais moins basses qu’en 2013. Le mois de juin va donc être déterminant pour la poursuite de la campagne dans des conditions optimales. Si les céréales ont eu droit à un coup de pouce salutaire en mars et avril, la situation ne l’exige plus, «le potentiel de rendement est là» sur les zones irrigables. En revanche l’irrigation s’impose pour d’autres cultures comme les oignons et les pommes de terre.
L’arrêté unique pluriannuel (AUP) des 4 ZRE
Cet arrêté unique (AUP) se substitue à toutes les autorisations et déclarations de prélèvements pour l’irrigation existante au sein du périmètre de gestion collective. Sa durée de validité est de 10 ans. Chaque année un plan de répartition des eaux par zone est proposé pour validation au préfet avec les noms des irrigants autorisés pour l’année concernée à irriguer. Concernant les pompages situés dans les périmètres de captage destinés à l’eau potable, s’il est avéré qu’ils ont une incidence en qualité ou quantité sur celui-ci, une limitation de durée sera imposée même hors période d’alerte et de crise. Le numéro d’irrigant doit être indiqué clairement et lisiblement sur le lieu du prélèvement, sur le groupe de pompage et les puits de prélèvements souterrains et l’enrouleur pour les prélèvements à l’aide des réseaux souterrains. En cas d’absence d’indication de ce numéro, l’autorisation est suspendue. Le suivi des consommations doit être obligatoirement assuré pendant la campagne.