FDSEA 89
Assemblée générale de la section bovine
Cette année, la section bovine a choisi Septfonds en Puisaye, pour tenir son assemblée générale sur le terrain. Une formule initiée par la section il y a trois ans et qui allie réunion syndicale et visite d’exploitation.

La matinée était consacrée au retour sur l’année écoulée et les nombreuses actions portées par la section. En 2017, trois dossiers ont été prioritaires : la démarche Eleveur & Engagé, la communication sur le métier et le travail sur les Zones Défavorisées Simples.
Concernant la démarche Eleveur & Engagé, trois magasins sont à ce jour partenaires dans l’Yonne et un autre magasin est en passe de l’être. Pourtant, la section a multiplié les rencontres et fait un envoi de dossiers à tous les points de vente disposant d’un rayon boucherie. L’absence dans l’Yonne de grandes enseignes qui s’engagent dans la démarche pèse sur le développement. La section se heurte à la présence du groupe Scheiver qui ne veut toujours pas s’engager. Pourtant, au niveau national les volumes de carcasses vendues augmentent et il s’agit là d’un vrai retour de valeur pour les éleveurs. Cette démarche, initiée et portée par le syndicalisme est jusqu’à présent la seule qui permette à tous les éleveurs de profiter d’un retour de prix. Comme le rappellent les éleveurs présents : «quand tu as un retour sur une bête, ça paie la cotisation à la fédé». La section va donc continuer son action en 2018 en espérant faire entrer dans la démarche de nouveaux points de vente.
Communication sur le métier
En 2017 la section avait organisé son action lors de l’opération Made in Viande en organisant une marche gourmande dans l’Avallonais. Plusieurs classes scolaires avaient également été reçues sur des exploitations allaitantes. Cette année encore la section va se mobiliser pour la marche gourmande en espérant augmenter le nombre de participants (150 marcheurs en 2017). La section compte également continuer à recevoir des groupes de scolaires sur des exploitations. En octobre, la section avait également organisé une formation pour que les éleveurs apprennent à défendre leurs pratiques face à une caméra. D’autres formations de ce type sont envisagées pour fin 2018.
Zones défavorisées simples
L’action de la section a principalement porté sur le maintien de la zone qui excluait dans un premier temps la Puisaye et le vézelien. Grace à la mobilisation des représentants syndicaux, ces deux parties du département avaient pu être rattrapées. Le montant moyen de la prime d’indemnité compensatoire d’handicap naturel (ICHN), à laquelle peuvent prétendre les exploitations en ZDS, représente une moyenne de 6 000 € par exploitation dans notre département. Il y avait donc là un vrai combat à mener pour défendre le revenu des éleveurs, et la FDSEA de l’Yonne a fait le travail. À ce jour, l’incertitude reste sur les 5 communes qui n’avaient pas été remise dans le zonage : la ferté Loupière, Sommecaise, Les Ormes, Lindry et Pierreperthuis. La section reste mobilisée pour la défense de ce dossier car seul le syndicalisme peut porter cette défense ! Il y a donc encore fort à faire au niveau syndical pour les éleveurs de notre département mais la section se mobilise et ne ménage pas ces efforts.
La douzaine d’adhérents de la section présents à cette assemblée générale ont partagé un repas convivial avant de continuer la journée avec la visite d’une exploitation agricole de Septfonds : l’EARL des Bodeaux. Cette exploitation en polyculture élevage a diversifié son activité avec un atelier d’engraissement de veaux de lait. Avec aujourd’hui 385 places grâce à la transformation d’un poulailler contraignant, cette activité leur permet de compléter leur activité céréalière. 25 mères charolaises sont également présentes sur l’exploitation pour valoriser les prairies. L’activité veaux de lait se fait en intégration avec Jura-veaux et assure un revenu régulier au couple d’exploitants. Si plusieurs ateliers de veaux d’engraissement sont présents dans notre département, cette activité est mal connue et a beaucoup intéressé les éleveurs présents, leur permettant de découvrir une autre facette de la production de viande bovine. En effet, la présence de cet atelier requiert une surveillance quotidienne accrue et une vraie technicité notamment pour la surveillance sanitaire des veaux qui arrivent d’un grand nombre d’exploitations. La journée, placée sous le signe de la convivialité a été une réussite et conforte le choix d’assemblée générale «sur le terrain» qu’a fait la section. Les adhérents regrettent juste de ne pas être plus nombreux à se déplacer pour ces journées enrichissantes et plaisantes.
Concernant la démarche Eleveur & Engagé, trois magasins sont à ce jour partenaires dans l’Yonne et un autre magasin est en passe de l’être. Pourtant, la section a multiplié les rencontres et fait un envoi de dossiers à tous les points de vente disposant d’un rayon boucherie. L’absence dans l’Yonne de grandes enseignes qui s’engagent dans la démarche pèse sur le développement. La section se heurte à la présence du groupe Scheiver qui ne veut toujours pas s’engager. Pourtant, au niveau national les volumes de carcasses vendues augmentent et il s’agit là d’un vrai retour de valeur pour les éleveurs. Cette démarche, initiée et portée par le syndicalisme est jusqu’à présent la seule qui permette à tous les éleveurs de profiter d’un retour de prix. Comme le rappellent les éleveurs présents : «quand tu as un retour sur une bête, ça paie la cotisation à la fédé». La section va donc continuer son action en 2018 en espérant faire entrer dans la démarche de nouveaux points de vente.
Communication sur le métier
En 2017 la section avait organisé son action lors de l’opération Made in Viande en organisant une marche gourmande dans l’Avallonais. Plusieurs classes scolaires avaient également été reçues sur des exploitations allaitantes. Cette année encore la section va se mobiliser pour la marche gourmande en espérant augmenter le nombre de participants (150 marcheurs en 2017). La section compte également continuer à recevoir des groupes de scolaires sur des exploitations. En octobre, la section avait également organisé une formation pour que les éleveurs apprennent à défendre leurs pratiques face à une caméra. D’autres formations de ce type sont envisagées pour fin 2018.
Zones défavorisées simples
L’action de la section a principalement porté sur le maintien de la zone qui excluait dans un premier temps la Puisaye et le vézelien. Grace à la mobilisation des représentants syndicaux, ces deux parties du département avaient pu être rattrapées. Le montant moyen de la prime d’indemnité compensatoire d’handicap naturel (ICHN), à laquelle peuvent prétendre les exploitations en ZDS, représente une moyenne de 6 000 € par exploitation dans notre département. Il y avait donc là un vrai combat à mener pour défendre le revenu des éleveurs, et la FDSEA de l’Yonne a fait le travail. À ce jour, l’incertitude reste sur les 5 communes qui n’avaient pas été remise dans le zonage : la ferté Loupière, Sommecaise, Les Ormes, Lindry et Pierreperthuis. La section reste mobilisée pour la défense de ce dossier car seul le syndicalisme peut porter cette défense ! Il y a donc encore fort à faire au niveau syndical pour les éleveurs de notre département mais la section se mobilise et ne ménage pas ces efforts.
La douzaine d’adhérents de la section présents à cette assemblée générale ont partagé un repas convivial avant de continuer la journée avec la visite d’une exploitation agricole de Septfonds : l’EARL des Bodeaux. Cette exploitation en polyculture élevage a diversifié son activité avec un atelier d’engraissement de veaux de lait. Avec aujourd’hui 385 places grâce à la transformation d’un poulailler contraignant, cette activité leur permet de compléter leur activité céréalière. 25 mères charolaises sont également présentes sur l’exploitation pour valoriser les prairies. L’activité veaux de lait se fait en intégration avec Jura-veaux et assure un revenu régulier au couple d’exploitants. Si plusieurs ateliers de veaux d’engraissement sont présents dans notre département, cette activité est mal connue et a beaucoup intéressé les éleveurs présents, leur permettant de découvrir une autre facette de la production de viande bovine. En effet, la présence de cet atelier requiert une surveillance quotidienne accrue et une vraie technicité notamment pour la surveillance sanitaire des veaux qui arrivent d’un grand nombre d’exploitations. La journée, placée sous le signe de la convivialité a été une réussite et conforte le choix d’assemblée générale «sur le terrain» qu’a fait la section. Les adhérents regrettent juste de ne pas être plus nombreux à se déplacer pour ces journées enrichissantes et plaisantes.