Liernais
Arrivée imminente du méthaniseur
Le projet de méthanisation prend forme à Sussey, chez Ludovic Thibault et Benoît Choné.
Ce sera la troisième unité de méthanisation agricole présente dans une ferme de Côte d’Or, après celles de Brazey-en-Plaine et Salives. Débutés en avril, les travaux devraient se terminer au printemps, pour une mise en route dans la foulée. «Tout se passe comme prévu pour l’instant. Là, nous allons recevoir et installer le méthaniseur la semaine prochaine» indique Benoît Choné. Un seul changement est intervenu ces dernières semaines : «contrairement à ce que nous avions envisagé, nous n’installerons pas un moteur 100% biogaz mais un moteur à l’huile de colza. Les échos que nous avons eus de l’installation de Salives, qui utilise ce type de moteur, nous ont poussés à faire ce choix. Nous allons donc chercher à nous approvisionner en huile de colza puisque le système en nécessitera 1,4 litre chaque heure lorsque celui-ci sera en fonctionnement» ajoute l’agriculteur. Le bâtiment d’engraissement, destiné à recevoir 395 taurillons, est déjà bien avancé. «Les bêtes devraient arriver fin décembre» signale pour sa part Ludovic Thibault.
500 tonnes d’intercultures en attente
En attendant la fin de ces travaux, les deux jeunes exploitants jonglent avec le travail à la ferme. Un travail qui doit s’effectuer parfois de nuit avec l’important suivi du chantier. La récolte de mais ensilage, sur le point d’être effectuée, s’annonce peu glorieuse :«il n’est pas beau, mais ce n’est pas une surprise. Ce qui a déjà été fait dans les alentours laisse apparaître des baisses de rendements de l’ordre de 50%. En plus, de sérieux dégâts de sangliers ne vont rien arranger. Une cinquantaine de sangliers sont sortis du champs lors de l’ouverture de la chasse !» L’heure est actuellement à l’implantation des cultures d’hiver avec l’orge et le blé. «Le sol se travaille plutôt bien suite aux récentes précipitations» confie Benoît Choné. Rien à voir avec son expérience de début août, période durant laquelle le Côte d’orien avait semé du ray-grass : «c’était osé vu les conditions climatiques. Il y avait tellement de poussière que je devais constamment m’arrêter, je ne savais pas où je me trouvais dans la parcelle ! Finalement, cette tentative a plutôt bien marché grâce aux pluies des dernières semaines : je viens d’ensiler 600 tonnes. Cette production a été mise dans les silos et servira l’an prochain pour le méthaniseur». L’unité de méthanisation nécessitera 400 tonnes d’intercultures supplémentaires et 6 000 tonnes de fumier pour son fonctionnement annuel.
500 tonnes d’intercultures en attente
En attendant la fin de ces travaux, les deux jeunes exploitants jonglent avec le travail à la ferme. Un travail qui doit s’effectuer parfois de nuit avec l’important suivi du chantier. La récolte de mais ensilage, sur le point d’être effectuée, s’annonce peu glorieuse :«il n’est pas beau, mais ce n’est pas une surprise. Ce qui a déjà été fait dans les alentours laisse apparaître des baisses de rendements de l’ordre de 50%. En plus, de sérieux dégâts de sangliers ne vont rien arranger. Une cinquantaine de sangliers sont sortis du champs lors de l’ouverture de la chasse !» L’heure est actuellement à l’implantation des cultures d’hiver avec l’orge et le blé. «Le sol se travaille plutôt bien suite aux récentes précipitations» confie Benoît Choné. Rien à voir avec son expérience de début août, période durant laquelle le Côte d’orien avait semé du ray-grass : «c’était osé vu les conditions climatiques. Il y avait tellement de poussière que je devais constamment m’arrêter, je ne savais pas où je me trouvais dans la parcelle ! Finalement, cette tentative a plutôt bien marché grâce aux pluies des dernières semaines : je viens d’ensiler 600 tonnes. Cette production a été mise dans les silos et servira l’an prochain pour le méthaniseur». L’unité de méthanisation nécessitera 400 tonnes d’intercultures supplémentaires et 6 000 tonnes de fumier pour son fonctionnement annuel.