Dégâts de gibier
Approche-t-on de la tolérance zéro ?
Les récoltes pratiquement terminées, les semis en préparation, nombreux sont les agriculteurs qui, en cette période de rentrée dénoncent les problèmes liés aux populations de gibier sur leur exploitation. Les impacts financiers sont toujours de plus en plus lourds sur certains secteurs et la tolérance zéro est désormais souvent invoquée.

A la FDSEA de Côte d'Or, nombreux sont les adhérents qui continuent de dénoncer leur «ras-le-bol» de subir des dégâts aux cultures et bientôt au semis. Les causes : des populations toujours en constante augmentation dans certains secteurs et une mauvaise maîtrise. Cela va-t-il durer encore longtemps ?
Le ras le bol est aussi provoqué par une période d'estimation de dégâts avant récolte, sous forte pression des estimateurs. En effet, les agriculteurs engagés dans la procédure amiable d'indemnisation de dégâts, comme le prévoit la loi, ont subi des comportements beaucoup plus sévères, minimisant les pertes. Nous ne pouvons pas le tolérer. L'agriculteur souvent pressé de récolter sa culture et ne pouvant pas se permettre de perdre du temps, se voit dans l'obligation d'accepter la proposition d'estimation.
De plus, le logement actuel de compagnies de sangliers dans les maÏs enclenche des colères acerbes chez les éleveurs.
Tout le monde semble alerté par cette situation récurrente : la Préfecture, la Fédération des chasseurs, la DDT, le Conseil régional, le Conseil général, les sociétés de chasse locales, les maires... mais pas ou peu d'actes ! Des paroles toujours des paroles !
Le pouvoir de la chasse serait il le plus fort ? L agriculture n'est elle plus un secteur économique ? Faut-il en arriver à l'action syndicale dure avec son cortège de conséquences et de désagréments parfois mal perçue par l'opinion publique ? Et les chasseurs, qui peuvent être de vrais partenaires, qu'en pensent-ils ?
Toutes ces questions sont posées à la FDSEA et le prochain conseil d'administration va se positionner sur le sujet.
En attendant, les agriculteurs doivent se servir des outils qui sont à leur disposition pour se défendre et rétablir la situation :
- La déclaration de dégâts à la Fédération des chasseurs, dès leur apparition. Ce qui enclenche le début de la procédure amiable d'indemnisation.
- La procédure judiciaire qui permet de vous faire indemniser les dégâts a leur juste valeur et les dégâts indirects qui ne sont pas pris en compte dans la procédure amiable
Pour tous ces renseignements, contacter le service «Dégâts de gibier» à la FDSEA au 03 80 68 67 68.
Ces démarches permettent seulement de se faire indemniser partiellement les dégâts mais n'ont pas de conséquences sur la maîtrise et le rétablissement des populations qui reste notre priorité.
Nos élus et l'administration attendent ils que la «cocotte minute» explose ?
Le ras le bol est aussi provoqué par une période d'estimation de dégâts avant récolte, sous forte pression des estimateurs. En effet, les agriculteurs engagés dans la procédure amiable d'indemnisation de dégâts, comme le prévoit la loi, ont subi des comportements beaucoup plus sévères, minimisant les pertes. Nous ne pouvons pas le tolérer. L'agriculteur souvent pressé de récolter sa culture et ne pouvant pas se permettre de perdre du temps, se voit dans l'obligation d'accepter la proposition d'estimation.
De plus, le logement actuel de compagnies de sangliers dans les maÏs enclenche des colères acerbes chez les éleveurs.
Tout le monde semble alerté par cette situation récurrente : la Préfecture, la Fédération des chasseurs, la DDT, le Conseil régional, le Conseil général, les sociétés de chasse locales, les maires... mais pas ou peu d'actes ! Des paroles toujours des paroles !
Le pouvoir de la chasse serait il le plus fort ? L agriculture n'est elle plus un secteur économique ? Faut-il en arriver à l'action syndicale dure avec son cortège de conséquences et de désagréments parfois mal perçue par l'opinion publique ? Et les chasseurs, qui peuvent être de vrais partenaires, qu'en pensent-ils ?
Toutes ces questions sont posées à la FDSEA et le prochain conseil d'administration va se positionner sur le sujet.
En attendant, les agriculteurs doivent se servir des outils qui sont à leur disposition pour se défendre et rétablir la situation :
- La déclaration de dégâts à la Fédération des chasseurs, dès leur apparition. Ce qui enclenche le début de la procédure amiable d'indemnisation.
- La procédure judiciaire qui permet de vous faire indemniser les dégâts a leur juste valeur et les dégâts indirects qui ne sont pas pris en compte dans la procédure amiable
Pour tous ces renseignements, contacter le service «Dégâts de gibier» à la FDSEA au 03 80 68 67 68.
Ces démarches permettent seulement de se faire indemniser partiellement les dégâts mais n'ont pas de conséquences sur la maîtrise et le rétablissement des populations qui reste notre priorité.
Nos élus et l'administration attendent ils que la «cocotte minute» explose ?