BOP 21
Apport d’azote sur blé à épi 1 cm : attendre le bon moment
L’apport au stade épi 1 cm intervient en début montaison des céréales, c’est-à-dire au moment de la reprise de croissance de la culture et donc lorsque les besoins en azote sont forts.

C’est à ce moment précis qu’il faut apporter la plus forte dose d’azote dont on réservera, généralement, 40 unités dédiées à un pilotage plus précis entre les stades dernière feuille pointante et gonflement. C’est la bonne méthode pour assurer une teneur en protéines élevée sans pour autant prendre de risque vis-à-vis du rendement. Plusieurs facteurs peuvent jouer sur l’efficacité de l’apport d’azote au stade épi un cm :
• La période de reprise de végétation de la culture
La cinétique d’absorption de l’azote par le blé est loin d’être linéaire. Faible en début de cycle, les besoins en azote augmentent significativement à partir du début de la montaison pour atteindre un pic entre le stade «deux noeuds» et le stade «floraison».
En début de montaison, le stade repère est «épi 1 cm». Par conséquent, l’apport doit être déclenché à ce stade, plutôt avant qu’après.
Point d’attention : compte-tenu des forts tallages, il risque d’y avoir des stades « épi 1cm » plus précoces que prévu par le modèle Stadi-lis d’Arvalis. C’est en lien avec l’allongement des entre-nœuds, surtout avec les fortes densités de talles observées cette année en semis précoce. Pour information, la variété d’escourgeon ETINCEL fait son stade épi 1 cm le même jour que le blé APCHE semé le même jour.
• Les prévisions de pluies
Un apport d’azote n’est bien valorisé que si un cumul de pluies d’au moins 15 mm se produit dans les 15 jours qui suivent. Selon des simulations réalisées par ARVALIS – Institut du végétal, les créneaux pour réaliser un apport au cours du mois de mars dans la région sont assez réduits. En probabilité, la condition d’efficacité de l’engrais est plus sûrement acquise entre le 17 et le 24 mars qu’avant ou après.
• La forme de l’engrais
Peu de différences ont été observées entre l’ammonitrate et l’urée solide sur la culture de blé tendre. Par contre, l’ammonitrate affiche significativement une meilleure efficacité que la solution azotée, plus sensible aux pertes par volatilisation ammoniacale. Pour atteindre en moyenne le même rendement, les essais ont montré qu’il était nécessaire de majorer la dose en solution azotée par rapport à celle en ammonitrate. Dans le 5ème programme Directive nitrates de Bourgogne, une grille d’évaluation du risque de volatilisation ammoniacale permet d’ajuster l’apport prévu en appliquant une majoration de 0 à 15% de cet apport.
C.BOULLY (Bourgogne du Sud), M.MIMEAU (Dijon Céréales), M.PAGEOT (Ets Bresson), L.PELCE (Arvalis), A.PETIT (SeineYonne), et D.RONGET (CA 21).
• La période de reprise de végétation de la culture
La cinétique d’absorption de l’azote par le blé est loin d’être linéaire. Faible en début de cycle, les besoins en azote augmentent significativement à partir du début de la montaison pour atteindre un pic entre le stade «deux noeuds» et le stade «floraison».
En début de montaison, le stade repère est «épi 1 cm». Par conséquent, l’apport doit être déclenché à ce stade, plutôt avant qu’après.
Point d’attention : compte-tenu des forts tallages, il risque d’y avoir des stades « épi 1cm » plus précoces que prévu par le modèle Stadi-lis d’Arvalis. C’est en lien avec l’allongement des entre-nœuds, surtout avec les fortes densités de talles observées cette année en semis précoce. Pour information, la variété d’escourgeon ETINCEL fait son stade épi 1 cm le même jour que le blé APCHE semé le même jour.
• Les prévisions de pluies
Un apport d’azote n’est bien valorisé que si un cumul de pluies d’au moins 15 mm se produit dans les 15 jours qui suivent. Selon des simulations réalisées par ARVALIS – Institut du végétal, les créneaux pour réaliser un apport au cours du mois de mars dans la région sont assez réduits. En probabilité, la condition d’efficacité de l’engrais est plus sûrement acquise entre le 17 et le 24 mars qu’avant ou après.
• La forme de l’engrais
Peu de différences ont été observées entre l’ammonitrate et l’urée solide sur la culture de blé tendre. Par contre, l’ammonitrate affiche significativement une meilleure efficacité que la solution azotée, plus sensible aux pertes par volatilisation ammoniacale. Pour atteindre en moyenne le même rendement, les essais ont montré qu’il était nécessaire de majorer la dose en solution azotée par rapport à celle en ammonitrate. Dans le 5ème programme Directive nitrates de Bourgogne, une grille d’évaluation du risque de volatilisation ammoniacale permet d’ajuster l’apport prévu en appliquant une majoration de 0 à 15% de cet apport.
C.BOULLY (Bourgogne du Sud), M.MIMEAU (Dijon Céréales), M.PAGEOT (Ets Bresson), L.PELCE (Arvalis), A.PETIT (SeineYonne), et D.RONGET (CA 21).