Conseil départemental
André Villiers conserve les rênes
Réélu au perchoir du département après trois tours de scrutin, face au sénateur Jean-Baptiste Lemoyne, André Villiers a réaffirmé sa ligne de conduite pour les six prochaines années : «respect et justice».
Le navire départemental a conservé son capitaine ! Il aura fallu pour cela, attendre le troisième tour de scrutin, avec au final, 22 voix pour le candidat UDI, André Villiers, 15 pour l’UMP Jean-Baptiste Lemoyne, 2 pour Claude Thion (FN) et 3 bulletins blancs. La prime au sortant a payé et légitime les quatre années écoulées à la tête de l’instance départementale. Le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne ayant pu être handicapé par la loi sur le cumul des mandats qui l’aurait contraint d’abandonner son poste dans deux ans. A peine réélu, le président Villiers a d’ailleurs vivement dénoncé toute idée de changement de la loi, en cas d’alternance : «je dis non ! C’est comme si demain nous revenions sur la parité, c’est du même tonneau ! Il est hors de question d’envisager revenir sur cette loi qui a instauré le cumul des mandats. Pour le coup, nous ferions tous collectivement, du plus haut au plus bas niveau de la classe politique, le bâton pour être battu par nos concitoyens…»
La campagne aura été dure, marquée parfois par une prédominance de l’appareil politique au détriment de la vie locale. Plusieurs conseillers sortants en ont subi les conséquences et ont été battus. Pour autant, la réalité de terrain demeure et certains chantiers, à l’image de celui du chômage continueront à tracer la feuille de route départementale : «dans l’Yonne, ce sont plus de 25 000 personnes, si vous rajoutez les 12 000 «bénéficiaires» du RSA, ils sont près de 10 % de la population du département à être en situation difficile, c’est intolérable ! Il y a là genèse de tous les excès…»
Est-ce un signe des temps représentatif d’une certaine prédominance de la ville sur les campagnes ? Si le monde agricole est toujours bien représenté à la proue du navire départemental, avec l’éleveur André Villiers, ils ne sont plus désormais que deux conseillers dans l’hémicycle à s’en prévaloir. Quid de la présidence et de la composition de la 6e Commission «Agriculture et environnement» pour les six années à venir…? Réponse dans quelques semaines.
La campagne aura été dure, marquée parfois par une prédominance de l’appareil politique au détriment de la vie locale. Plusieurs conseillers sortants en ont subi les conséquences et ont été battus. Pour autant, la réalité de terrain demeure et certains chantiers, à l’image de celui du chômage continueront à tracer la feuille de route départementale : «dans l’Yonne, ce sont plus de 25 000 personnes, si vous rajoutez les 12 000 «bénéficiaires» du RSA, ils sont près de 10 % de la population du département à être en situation difficile, c’est intolérable ! Il y a là genèse de tous les excès…»
Est-ce un signe des temps représentatif d’une certaine prédominance de la ville sur les campagnes ? Si le monde agricole est toujours bien représenté à la proue du navire départemental, avec l’éleveur André Villiers, ils ne sont plus désormais que deux conseillers dans l’hémicycle à s’en prévaloir. Quid de la présidence et de la composition de la 6e Commission «Agriculture et environnement» pour les six années à venir…? Réponse dans quelques semaines.