Côte d'Or
Alésia, entre mythe et réalité
L'ouverture du MuséoParc d'Alésia est proche. Si les travaux sont terminés à temps, elle aura lieu au mois de juin.

Véritable défi architectural, scénographique et paysager, le MuséoParc d'Alésia se dresse dans la plaine des Laumes, à l'aplomb du site historique et de l'opidum. Premier élément à sortir de terre d'un projet d'envergure, le Centre d'interprétation accueillera bientôt les visiteurs sur les 6500 m2 où il est implanté. Deux mille soixante trois ans après la victoire de César sur Vercingétorix, l'effet est garanti. Les visiteurs pourront imaginer le champ de bataille et contempler le paysage vallonné dans une perspective à 360°. Cette vision panoramique sur la plaine et les collines environnantes, l'architecture du bâtiment actuel et du musée à venir, évoquent la configuration circulaire du champ de bataille. « Un maximum d'effet, pour un minimum d'artifices », c'est le souhait de l'architecte du projet, Bernard Tschumi et c'est un pari réussi.
[INTER]Un moteur de développement local[inter]
C'est aussi un enjeu majeur pour la Côte d'Or qui permet d'espérer des retombées touristiques importantes et de larges répercussions sur le développement économique et social du département. Entre 120 000 et 150 000 visiteurs français et étrangers sont attendus chaque année. Les retombées économiques directes, indirectes et induites sur le territoire départemental devraient se situer dans une fourchette entre 6 et 12 millions d'euros par an. On parle de plus de 200 emplois équivalents temps plein créés ou maintenus en Côte-d'Or. Une aubaine pour ces pays de l'Auxois et du Châtillonnais qui, aujourd'hui, souffrent sur le plan économique et démographique. C'est la raison pour laquelle Le Conseil général de Côte-d'Or s'est fortement investi dans l'aménagement du site. Avec la ferme intention «d'en faire un pôle structurant pour tout le centre et le nord du département». Le MuséoParc devrait être un moteur du développement touristique et économique en créant des synergies avec les autres grands sites proches, comme le musée du Pays Châtillonnais (Vix), l'abbaye de Fontenay, le château de Bussy-Rabutin, Semur-en-Auxois, Flavigny et bien d'autres plus lointains, à l'image de Bibracte.
[INTER]Des parcours à la découverte de notre histoire[inter]
Installé sur le territoire d'Alise-Sainte-Reine, près de Vénarey-les-Laumes, le MuséoParc sera composé de deux pôles distants d'environ deux kilomètres. Dans la plaine des Laumes, le centre d'interprétation et la reconstitution d'une partie des lignes fortifiées romaines. Sur le Mont Auxois, le musée archéologique et les vestiges du centre de la ville gallo-romaine. Le premier pôle sera consacré à la bataille et au « mythe » d'Alésia ; le second, à l'évolution des cultures sur le site. Le MuséoParc comprendra également un vaste réseau de Parcours-découverte pour permettre d'appréhender physiquement l'ampleur du théâtre des opérations. Les visiteurs pourront ainsi comprendre le siège et les combats qui se sont déroulés 52 ans avant J. C., en se plaçant tantôt du côté des assiégeants, tantôt du côté des assiégés.
Une autre bataille a fait rage pendant des décennies autour de la localisation réelle ou supposée du « vrai » site d'Alésia. Certains contradicteurs n'ont toujours pas déposé les armes, mais le consensus le plus large s'est établi dans cette plaine où l'opidum défie le temps et ignore les querelles historiques.
[INTER]Un moteur de développement local[inter]
C'est aussi un enjeu majeur pour la Côte d'Or qui permet d'espérer des retombées touristiques importantes et de larges répercussions sur le développement économique et social du département. Entre 120 000 et 150 000 visiteurs français et étrangers sont attendus chaque année. Les retombées économiques directes, indirectes et induites sur le territoire départemental devraient se situer dans une fourchette entre 6 et 12 millions d'euros par an. On parle de plus de 200 emplois équivalents temps plein créés ou maintenus en Côte-d'Or. Une aubaine pour ces pays de l'Auxois et du Châtillonnais qui, aujourd'hui, souffrent sur le plan économique et démographique. C'est la raison pour laquelle Le Conseil général de Côte-d'Or s'est fortement investi dans l'aménagement du site. Avec la ferme intention «d'en faire un pôle structurant pour tout le centre et le nord du département». Le MuséoParc devrait être un moteur du développement touristique et économique en créant des synergies avec les autres grands sites proches, comme le musée du Pays Châtillonnais (Vix), l'abbaye de Fontenay, le château de Bussy-Rabutin, Semur-en-Auxois, Flavigny et bien d'autres plus lointains, à l'image de Bibracte.
[INTER]Des parcours à la découverte de notre histoire[inter]
Installé sur le territoire d'Alise-Sainte-Reine, près de Vénarey-les-Laumes, le MuséoParc sera composé de deux pôles distants d'environ deux kilomètres. Dans la plaine des Laumes, le centre d'interprétation et la reconstitution d'une partie des lignes fortifiées romaines. Sur le Mont Auxois, le musée archéologique et les vestiges du centre de la ville gallo-romaine. Le premier pôle sera consacré à la bataille et au « mythe » d'Alésia ; le second, à l'évolution des cultures sur le site. Le MuséoParc comprendra également un vaste réseau de Parcours-découverte pour permettre d'appréhender physiquement l'ampleur du théâtre des opérations. Les visiteurs pourront ainsi comprendre le siège et les combats qui se sont déroulés 52 ans avant J. C., en se plaçant tantôt du côté des assiégeants, tantôt du côté des assiégés.
Une autre bataille a fait rage pendant des décennies autour de la localisation réelle ou supposée du « vrai » site d'Alésia. Certains contradicteurs n'ont toujours pas déposé les armes, mais le consensus le plus large s'est établi dans cette plaine où l'opidum défie le temps et ignore les querelles historiques.
Un peu d'histoire...
52 avant Jésus-Christ, fin de l'été. Menacé presque partout en Gaule, Jules César décide de battre en retraite après avoir été repoussé devant Gergovie. A peine ses troupes sont-elles réunies entre la Loire et l'Yonne qu'il est attaqué par Vercingétorix. Mais le général romain ne s'en laisse pas compter, et le chef gaulois doit se replier sur l'oppidum d'Alésia " l'actuelle Alise- Sainte-Reine ", une place forte située à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Dijon.
César engage aussitôt de gigantesques travaux : en quelques semaines, deux lignes fortifiées de 15 et 21 km, dotées de pièges très élaborés, et une trentaine de camps encerclent des Gaulois qui ne parviennent pas à prendre le dessus. L'arrivée d'une impressionnante armée de secours ne change rien : au terme d'un ultime combat qui oppose plusieurs centaines de milliers d'hommes, les Gaulois, malgré leur courage, sont contraints de s'incliner. Vercingétorix se rend à César et, même si d'autres batailles sont encore à venir, la Gaule s'apprête à devenir romaine...
Du siège de 52 av. J.-C., des combats opposant plusieurs centaines de milliers de Gaulois à des dizaines de milliers de Romains, des fortifications dont César était si fier, rien ne semble aujourd'hui subsister sur le site bourguignon. Pourtant, depuis un siècle et demi, des générations d'archéologues ont réuni des milliers d'objets et de multiples indices qui témoignent de l'ampleur de l'événement. Le temps est venu de présenter et d'expliquer à tous les publics ces précieux témoignages.