Filière Bio
Agriculture biologique : les conditions de la réussite
Une journée d’information technico-économique relative à l’agriculture biologique, s’est tenue dans le nord du département, à l’initiative des Chambres d’agriculture 89 et 21 et du Sedarb.

Afin de faire connaître l’Agriculture Biologique, les Chambres d’agriculture de l’Yonne, de la Côte d’Or et le Sedarb ont organisé une journée d’information technico-économique relative à ce mode de production, le 2 avril 2014 sur les communes de Villeneuve-la-Guyard et Vaux-sur-Lunain. Une dizaine de personnes ont participé à cette journée. Des échanges ont eu lieu sur les pratiques mises en place sur les exploitations biologiques et conventionnelles.
D’un point de vue économique, en système grandes cultures, les chiffres disponibles dans les différents organismes ainsi que ceux publiés par les centres de gestion (CER France) sur les 8 dernières années montrent que l’agriculteur qui fait la démarche de passer en bio a un risque économique majeur faible. En effet, les revenus observés en AB sont du même ordre de grandeur que ceux du conventionnel. On observe généralement un EBE/ ha supérieur mais une plus petite surface par unité de main d’œuvre en AB.
Toutefois, se convertir en Agriculture Biologique nécessite une préparation particulière : être pragmatique, bien informé pour éviter les investissements et ou les techniques qui sont contre-productives, par exemple: construire une rotation déséquilibrée, sur-fertiliser, le désherbage mécanique mal raisonné ou mal adapté. Une étude de simulation technico-économique est fortement recommandée pour pouvoir bien anticiper les changements à prévoir et bien intégrer le pilotage d’un système de production construit sur d’autres bases (autonomie, prévention, raisonnement à moyen terme). Il permet également d’avoir une vision à long terme de ce mode de production et ses consé-quences sur la viabilité économique de son exploitation. De nombreux exemples d’agriculteurs montrent que ce mode de production est techniquement et économiquement viable en Grandes Cultures. Les conditions de réussite sont la commercialisation des productions ainsi que le suivi des cultures en temps et en heure (mise en place, dés-herbage,…).
[INTER]Des conseillers spécialisés à votre service[inter]
Une des clés de voute du système Bio en grandes cultures est la mise en place de luzerne ou de trèfle qui, en plus de rapporter de l’azote, permet de lutter efficacement contre les adventices. La sole consacrée à ces productions doit représenter 25 à 30 % de la surface cultivée. Elle équivaut à la sole réservée au blé qui est une culture à forte valeur ajoutée en Bio.
Il en ressort que l’Agriculture Biologique est d’autant plus efficace sur le plan économique qu’elle fonctionne en limitant les exportations pour limiter les intrants.
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à contacter les structures de développement où vous pourrez trouver des réponses à vos questions auprès d’un conseiller spécialisé en AB :
[G]Chambre d’agriculture de l’Yonne :[g] Patrice Cote,
tél 06 30 62 99 69
[G]Chambre d’agriculture de Côte d’Or :[g] Pierre Robin,
tél 03 80 91 06 76
[G]Sedarb : Hélène Levieil[g]
tél 06 77 30 78 82 ;
[G]Sarah Obellianne[g]
tél 06 89 27 97 68 ;
[G]Olivier Bouilloux[g]
tél 06 77 46 59 65)
D’un point de vue économique, en système grandes cultures, les chiffres disponibles dans les différents organismes ainsi que ceux publiés par les centres de gestion (CER France) sur les 8 dernières années montrent que l’agriculteur qui fait la démarche de passer en bio a un risque économique majeur faible. En effet, les revenus observés en AB sont du même ordre de grandeur que ceux du conventionnel. On observe généralement un EBE/ ha supérieur mais une plus petite surface par unité de main d’œuvre en AB.
Toutefois, se convertir en Agriculture Biologique nécessite une préparation particulière : être pragmatique, bien informé pour éviter les investissements et ou les techniques qui sont contre-productives, par exemple: construire une rotation déséquilibrée, sur-fertiliser, le désherbage mécanique mal raisonné ou mal adapté. Une étude de simulation technico-économique est fortement recommandée pour pouvoir bien anticiper les changements à prévoir et bien intégrer le pilotage d’un système de production construit sur d’autres bases (autonomie, prévention, raisonnement à moyen terme). Il permet également d’avoir une vision à long terme de ce mode de production et ses consé-quences sur la viabilité économique de son exploitation. De nombreux exemples d’agriculteurs montrent que ce mode de production est techniquement et économiquement viable en Grandes Cultures. Les conditions de réussite sont la commercialisation des productions ainsi que le suivi des cultures en temps et en heure (mise en place, dés-herbage,…).
[INTER]Des conseillers spécialisés à votre service[inter]
Une des clés de voute du système Bio en grandes cultures est la mise en place de luzerne ou de trèfle qui, en plus de rapporter de l’azote, permet de lutter efficacement contre les adventices. La sole consacrée à ces productions doit représenter 25 à 30 % de la surface cultivée. Elle équivaut à la sole réservée au blé qui est une culture à forte valeur ajoutée en Bio.
Il en ressort que l’Agriculture Biologique est d’autant plus efficace sur le plan économique qu’elle fonctionne en limitant les exportations pour limiter les intrants.
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à contacter les structures de développement où vous pourrez trouver des réponses à vos questions auprès d’un conseiller spécialisé en AB :
[G]Chambre d’agriculture de l’Yonne :[g] Patrice Cote,
tél 06 30 62 99 69
[G]Chambre d’agriculture de Côte d’Or :[g] Pierre Robin,
tél 03 80 91 06 76
[G]Sedarb : Hélène Levieil[g]
tél 06 77 30 78 82 ;
[G]Sarah Obellianne[g]
tél 06 89 27 97 68 ;
[G]Olivier Bouilloux[g]
tél 06 77 46 59 65)