Le bonheur est aussi sur le terrrain
Agriculteur et fan de foot...
Le Paris-Saint-Germain se déplace ce soir à Lille pour le coup d’envoi du championnat. Un agriculteur du Châtillonnais livre ses impressions.
Le championnat de France de football repart de plus belle ce soir à 20 heures. Avec son budget supérieur à un demi-milliard d’euros, le PSG fait une nouvelle fois office de favori. Romain Verstraete, agriculteur de 34 ans à Belan-sur-Ource, pronostique un nouveau sacre de Paris même s’il ne le porte pas forcément ce club dans son cœur : «J’ai toujours été supporter de l’AJ Auxerre. Il y a encore quelques années, il y avait une certaine rivalité avec le PSG... Ça vient sans doute de là ! L’arrogance de ces footballeurs multimillionnaires ne m’aide pas à devenir fan des Parisiens. A part une énorme surprise, le titre sera malgré tout pour eux en fin de saison, il faut le reconnaître».
Romain Verstraete reste un fervent supporter des clubs français en coupe d’Europe, y compris de Paris : «ce sont les seuls matchs que je regarde à la télévision, surtout la Ligue des Champions. Si le PSG veux la remporter, ses joueurs vont devoir montrer un peu plus d’envie. Leur parcours de l’an passé a montré leurs limites, il faut un peu plus d’amour pour le maillot. C’est peut-être pour ça que je leur préfère d’autres clubs, certes moins huppés, mais avec une âme au sein du groupe. Je pense notamment à trois clubs à moins de 80 km de chez moi : Auxerre, Dijon et Troyes». Satisfait de la montée des Troyens en Ligue 1, Romain Verstraete espère la même issue aux deux clubs bourguignons : «ils en sont capables, les Dijonnais sont sans doute les mieux placés vu leurs derniers résultats. Je ne manquerai pas d’aller voir le derby bourguignon cette année à Dijon».
Du sport chaque semaine
Romain Verstraete est lui-même footballeur, dans le petit club de son village. Un entraînement le vendredi soir et un match le dimanche après-midi figurent chaque semaine sur son agenda: «le métier d’agriculteur a beau être physique, ce n’est tout de même pas comparable, les dépenses d’énergies ne sont pas les mêmes. Étant à la base quelqu’un de nerveux, le football me permet aussi de me dépenser». Romain Verstraete n’oublie pas le côté convivial et se réjouit d’affronter chaque week-end des clubs voisins, à forte dominance rurale : «on se connaît tous et c’est très sympa d’échanger avec d’autres agriculteurs. Salariés ou chefs d’exploitations, nous sommes un certain nombre dans les équipes de notre groupe de Troisième division, comme Montigny ou Aignay-le-Duc... Je profite de cette occasion pour avoir une nouvelle pensée pour mon pote Arnaud Chauve, qui nous a quittés en début d’année. Il jouait à Laignes et était comme moi un grand fan de ce sport».
Romain Verstraete reste un fervent supporter des clubs français en coupe d’Europe, y compris de Paris : «ce sont les seuls matchs que je regarde à la télévision, surtout la Ligue des Champions. Si le PSG veux la remporter, ses joueurs vont devoir montrer un peu plus d’envie. Leur parcours de l’an passé a montré leurs limites, il faut un peu plus d’amour pour le maillot. C’est peut-être pour ça que je leur préfère d’autres clubs, certes moins huppés, mais avec une âme au sein du groupe. Je pense notamment à trois clubs à moins de 80 km de chez moi : Auxerre, Dijon et Troyes». Satisfait de la montée des Troyens en Ligue 1, Romain Verstraete espère la même issue aux deux clubs bourguignons : «ils en sont capables, les Dijonnais sont sans doute les mieux placés vu leurs derniers résultats. Je ne manquerai pas d’aller voir le derby bourguignon cette année à Dijon».
Du sport chaque semaine
Romain Verstraete est lui-même footballeur, dans le petit club de son village. Un entraînement le vendredi soir et un match le dimanche après-midi figurent chaque semaine sur son agenda: «le métier d’agriculteur a beau être physique, ce n’est tout de même pas comparable, les dépenses d’énergies ne sont pas les mêmes. Étant à la base quelqu’un de nerveux, le football me permet aussi de me dépenser». Romain Verstraete n’oublie pas le côté convivial et se réjouit d’affronter chaque week-end des clubs voisins, à forte dominance rurale : «on se connaît tous et c’est très sympa d’échanger avec d’autres agriculteurs. Salariés ou chefs d’exploitations, nous sommes un certain nombre dans les équipes de notre groupe de Troisième division, comme Montigny ou Aignay-le-Duc... Je profite de cette occasion pour avoir une nouvelle pensée pour mon pote Arnaud Chauve, qui nous a quittés en début d’année. Il jouait à Laignes et était comme moi un grand fan de ce sport».