Agent de remplacement, Aurélien Sabanosse a trouvé son équilibre
Agent de remplacement depuis un peu plus de 2 ans, Aurélien Sabanosse intervient dans quatre exploitations poyaudines. Un métier qui lui permet d'être au contact de la nature et des animaux, ce qui lui convient parfaitement.

Avec le Service de remplacement, Aurélien Sabanosse a trouvé son équilibre. Il est agent de remplacement depuis novembre 2022. « Actuellement, j'interviens dans quatre exploitations. Pour l'organisation, les exploitants font un planning à horizon de deux ou trois mois pour programmer les jours où je vais travailler chez eux. Cela dépend des besoins des exploitants, des congés, des formations », détaille-t-il.
Auparavant, le jeune homme de 24 ans était salarié agricole sur une exploitation en bovin lait et en polyculture. « Je voulais découvrir de nouvelles choses, développer de nouvelles compétences, ce que j'ai trouvé au service de remplacement », raconte-t-il, heureux d'avoir changé souvent d'environnement.
Au quotidien, être agent de remplacement, c'est devoir s'adapter et venir en aide aux agriculteurs. « Mes missions au quotidien, c'est assurer le remplacement des agriculteurs, en allant sur leurs exploitations, lorsqu'ils partent en congé ou en formation. Je suis notamment présent sur l'activité d'élevage ou le suivi des champs », raconte-t-il, conscient que la nouveauté peut faire peur.
Lui, il a franchi le pas et il incite ceux qui hésitent encore à relever le défi. « Concernant les personnes qui hésitent encore, je vous encourage à franchir le pas car le métier d'agent de remplacement permet d'acquérir de nouvelles compétences et plus largement de se lancer dans une nouvelle aventure », sourit-il, heureux d'enrichir ses compétences agricoles.
D'agent de remplacement à pompier volontaire
Lors de notre rencontre, Aurélien Sabanosse était à Lainsecq, sur l'exploitation d'Aurélien Billebault (la Ferme de Beauvais), une ferme en polyculture - élevage avec des vaches allaitantes (une trentaine de vêlages par an) ainsi que 300 brebis allaitantes (environ 150 agnelages par an).
L'agriculture a toujours été quelque chose qui lui plaisait. « Je suis dedans depuis que je suis petit. C'était une évidence pour moi de travailler en agriculture. Ce qui me plaît le plus ? C'est de ne jamais faire la même chose d'un jour à l'autre et d'être dehors, au contact des animaux », sourit-il.
À côté de son métier, Aurélien Sabanosse est aussi pompier volontaire, à Lainsecq. « D'ailleurs, on est ici chez le chef de centre », rit-il. « J'ai la chance d'avoir des patrons sympas qui, dès que le téléphone sonne pour une intervention, me laissent partir. Cela va faire 4 ans que je suis pompier. Je perpétue la tradition familiale, mon père était chef de centre à Carisey. Quand je suis arrivé dans le secteur de Lainsecq, les pompiers cherchaient du monde, alors je les ai rejoints. Et le service de remplacement me laisse aller en formation avec les pompiers, ce qui est aussi parfait pour moi », conclut-il, le sourire aux lèvres.