Reproducteurs charolais
Adjugé 20 650 euros !
Un bovin côte-d’orien a pulvérisé le record de la vente de Jalogny, vendredi dernier à Charolles.
Il y a exactement un an, Terres de Bourgogne faisait écho de la très belle vente de Néno, animal de l’EARL Poillot-Boyer de Vandenesse-en-Auxois, vendu 9 750 euros à Gènes Diffusion. Cette somme représentait la deuxième enchère la plus élevée de l’histoire de la station d’évaluation charolaise de Jalogny, en Saône-et-Loire, juste derrière une mise à 12 020 euros réalisée un an plus tôt sur un bovin né dans la Loire. Cette année, un veau de Côte-d’Or s’est de nouveau illustré, et pas qu’un peu… Océan, né au Gaec Mimeur de Thoisy-le-Désert, a été vendu 20 650 euros à Simon Génétic, pour le compte de trois éleveurs de Saône-et-Loire et du département des Deux-Sèvres (Gaec Jacob/Griveaud/Birot). Frédéric Borne, président du GIE Synergie Charolais, revient sur cette incroyable enchère : «Le veau est très vite monté à 10 000 euros. Plusieurs acheteurs potentiels ont continué d’activer leurs boîtiers électroniques au-delà de cette somme : il y avait une entreprise de sélection, un étranger, un groupe d’éleveurs qui s’était formé le matin, une association d’une quinzaine d’éleveurs de l’Ouest et donc Simon Génétic, qui a acheté le veau pour trois de ses clients. Océan sera mis aux normes à Fontaines, ses doses seront revendues par la suite».
Très bon partout
Frédéric Borne évoque les qualités d’Océan : «sa morphologie est relativement exceptionnelle dans sa longueur, son épaisseur de viande dans le dos, son arrondi de culotte et ses qualités de race. Son profil monte naturelle et l’élevage où il est né ont séduit beaucoup de personnes, plusieurs d’entre elles s’étaient d’ailleurs déplacées à Thoisy-le-Désert pour voir ses parents. Très bon en morphologie, l’animal l’est aussi dans ses index, ses performances et sa génomie. Il n’était pas le meilleur à tous les postes mais il était très bon partout, ce qui est très rare». Trois autres élevages de Côte-d’Or présentaient un veau lors de cette vente. L’EARL Poillot-Boyer a vendu Opium au prix de 4 150 euros au groupe d’éleveurs tchèques Adaz, venu une semaine plus tôt au pôle agricole de Créancey. Okapi, animal du Gaec Noireaut, de Meilly-sur-Rouvres, a été acheté 2 500 euros par un éleveur de Saône-et-Loire. Objectif, veau de Jean-Marc Lucotte de Créancey, a malheureusement fait partie des veaux invendus. «C’est une belle édition dans son ensemble, avec quarante veaux vendus au prix moyen de 3 570 euros. Mais il nous manquait un peu de monde à cause de la conjoncture, nous aurions souhaité avoir un taux d’invendus moins important. Neuf veaux se sont tout de même vendus à l’amiable le soir, en dehors du ring», ajoute Frédéric Borne.
Très bon partout
Frédéric Borne évoque les qualités d’Océan : «sa morphologie est relativement exceptionnelle dans sa longueur, son épaisseur de viande dans le dos, son arrondi de culotte et ses qualités de race. Son profil monte naturelle et l’élevage où il est né ont séduit beaucoup de personnes, plusieurs d’entre elles s’étaient d’ailleurs déplacées à Thoisy-le-Désert pour voir ses parents. Très bon en morphologie, l’animal l’est aussi dans ses index, ses performances et sa génomie. Il n’était pas le meilleur à tous les postes mais il était très bon partout, ce qui est très rare». Trois autres élevages de Côte-d’Or présentaient un veau lors de cette vente. L’EARL Poillot-Boyer a vendu Opium au prix de 4 150 euros au groupe d’éleveurs tchèques Adaz, venu une semaine plus tôt au pôle agricole de Créancey. Okapi, animal du Gaec Noireaut, de Meilly-sur-Rouvres, a été acheté 2 500 euros par un éleveur de Saône-et-Loire. Objectif, veau de Jean-Marc Lucotte de Créancey, a malheureusement fait partie des veaux invendus. «C’est une belle édition dans son ensemble, avec quarante veaux vendus au prix moyen de 3 570 euros. Mais il nous manquait un peu de monde à cause de la conjoncture, nous aurions souhaité avoir un taux d’invendus moins important. Neuf veaux se sont tout de même vendus à l’amiable le soir, en dehors du ring», ajoute Frédéric Borne.
