Châtillonnais
Adaptations de circonstances
La coopérative 110 Bourgogne a mis en place un plan d’économie de deux millions d’euros pour faire face à une collecte historiquement basse.

La série des cinq assemblées de section de 110 Bourgogne a été lancée le 21 novembre à Châtillon-sur-Seine, en amont de la grande assemblée générale du 2 décembre organisée près d’Auxerre. Cet unique rendez-vous côte d’orien suivi par plus de 80 adhérents a tout d’abord permis à Jean-Marc Krebs, directeur de 110 Bourgogne et à Christophe Verdot, président de la section châtillonnaise, de revenir sur les principaux chiffres de la dernière campagne clôturée au 30 juin 2016. La collecte 2015 sur l’ensemble de la coopérative s’élevait à 493 500 tonnes, soit une augmentation de 4,6% s’expliquant principalement par des rendements en orges et en blé jugés satisfaisants.
Les cultures de diversification présentaient également de bons chiffres avec un tonnage de moutarde en hausse de 11%, une récolte de lin multipliée par 6,5 et une première collecte de chènevis à hauteur de 540 tonnes. Le chiffre d’affaires approvisionnements fléchissait de 7,6% aux environs de 45 millions d’euros, diminution se comprenant principalement par le prix baissier de l’azote et certaines impasses en fertilisations phospho-potassiques. Jean-Marc Krebs rappelait le montant de deux millions d’euros investis sur l’exercice 2015-2016 (rénovation de l’outil, manutention, stockage, renouvellement des appareils mesurant la teneur en protéines...). «Depuis juillet 2003, 110 Bourgogne a investi un total de 34,3 millions d’euros dans l’outil coopératif» faisait remarquer le directeur.
Tout se complique
Le bilan désastreux des moissons 2016 a ensuite été présenté. «Dans le Châtillonnais, comme partout d’ailleurs, la collecte est en recul de 38%» annonce Jean-Marc Krebs, en rappelant les conditions climatiques extrêmement pluvieuses de mi-mai jusqu’à mi-juin qui ont entrainé une très mauvaise fécondation. Aucune culture n’a été en mesure de sortir son épingle du jeu cet été. Dans pareil contexte et pour faire face à cette diminution de collecte, la coopérative a décidé d’engager un plan d’économie d’environ deux millions d’euros. «Cela se comprend par de moindres frais de transport, de moindres frais de personnel car une activité partielle a été mise en place pour tous les salariés, et aussi par une optimisation de notre plan de dégagement à la moisson. Dans certains endroits, des silos n’ont pas été remplis et ce, volontairement. Nous avons privilégié le remplissage sur les gros sites expéditeurs» explique le directeur.
Ce grand bouleversement des habitudes n’est pas des plus simple comme l’indique Jean-Marc Krebs : «il faut adapter du mieux que l’on peut l’ouverture des sites et le travail du personnel. Nous ouvrons moins nos silos pour pouvoir mettre des salariés en activité partielle. Il faut pouvoir tenir le cap. C’est du jamais vu, nous n’avons jamais été confrontés à cela. Ces économies se construisent tout au long de la journée, des semaines et des mois à venir».
Les cultures de diversification présentaient également de bons chiffres avec un tonnage de moutarde en hausse de 11%, une récolte de lin multipliée par 6,5 et une première collecte de chènevis à hauteur de 540 tonnes. Le chiffre d’affaires approvisionnements fléchissait de 7,6% aux environs de 45 millions d’euros, diminution se comprenant principalement par le prix baissier de l’azote et certaines impasses en fertilisations phospho-potassiques. Jean-Marc Krebs rappelait le montant de deux millions d’euros investis sur l’exercice 2015-2016 (rénovation de l’outil, manutention, stockage, renouvellement des appareils mesurant la teneur en protéines...). «Depuis juillet 2003, 110 Bourgogne a investi un total de 34,3 millions d’euros dans l’outil coopératif» faisait remarquer le directeur.
Tout se complique
Le bilan désastreux des moissons 2016 a ensuite été présenté. «Dans le Châtillonnais, comme partout d’ailleurs, la collecte est en recul de 38%» annonce Jean-Marc Krebs, en rappelant les conditions climatiques extrêmement pluvieuses de mi-mai jusqu’à mi-juin qui ont entrainé une très mauvaise fécondation. Aucune culture n’a été en mesure de sortir son épingle du jeu cet été. Dans pareil contexte et pour faire face à cette diminution de collecte, la coopérative a décidé d’engager un plan d’économie d’environ deux millions d’euros. «Cela se comprend par de moindres frais de transport, de moindres frais de personnel car une activité partielle a été mise en place pour tous les salariés, et aussi par une optimisation de notre plan de dégagement à la moisson. Dans certains endroits, des silos n’ont pas été remplis et ce, volontairement. Nous avons privilégié le remplissage sur les gros sites expéditeurs» explique le directeur.
Ce grand bouleversement des habitudes n’est pas des plus simple comme l’indique Jean-Marc Krebs : «il faut adapter du mieux que l’on peut l’ouverture des sites et le travail du personnel. Nous ouvrons moins nos silos pour pouvoir mettre des salariés en activité partielle. Il faut pouvoir tenir le cap. C’est du jamais vu, nous n’avons jamais été confrontés à cela. Ces économies se construisent tout au long de la journée, des semaines et des mois à venir».