Syndicalisme
Actualité chargée pour la FDSEA
La FDSEA était réunie en conseil d’administration le 24 septembre dernier. Entre FCO, sécheresse et plan de soutien à l’élevage, l’actualité demeure nourrie. Et le terrain tendu.
Salle comble, le 24 septembre dernier à Varennes-Vauzelles, à l’occasion du conseil d’administration de la FDSEA de la Nièvre. Et chaude réunion, tant l’actualité du moment exacerbe la tension dans la campagne. FCO bien sûr, mais également sécheresse, plan de soutien à l’élevage et dégâts de gibier ont animé les débats de la matinée au cours de laquelle s’est dégagé un large consensus sur l’ation conduite par le syndicalisme agricole Nivernais. Retour point par point sur chacune de ces problématiques.
FCO : Priorité à la reprise de l’export
Voilà résumé en quelques mots ce qui au cours des trois dernières semaines a fixé le cap de l’action conduite par la FDSEA. Suivi par Pascal Lebel et Michel Prévotat, qui n’ont eu de cesse de rappeler qu’il était nécessaire de tout mettre en œuvre pour ne pas engluer le marché, l’intégralité des mesures prises jusqu’alors a permis de rapidement obtenir la prise en charge intégrale de la vaccination des animaux ainsi que la mise en place d’une cellule départementale chargée de l’attribution des vaccins, ciblée sur les animaux prêts à être commercialisés et/ou mis en quarantaine avant la découverte des premiers cas de FCO. Sur le plan national, la FNB s’est activée au côté des organisations professionnelles pour négocier un accord bilatéral avec les autorités italiennes, permettant de faire redémarrer le commerce au plus vite. Celui-ci, sur le point d’être conclu, devrait permettre de reprendre l’export des animaux rapidement alors que démarreront dès cette semaine les premiers chantiers de vaccination dans les exploitations. Dans l’attente, la FDSEA poursuit son travail pour obtenir des compensations financières visant à limiter l’effet financier des méventes d’animaux et des surcoûts entrainés par la mise en quarantaine des animaux.
Sécheresse : la procédure suit son cours
Le conseil d’administration de la FDSEA est également revenu sur la procédure calamités en cours dans le département, visant à aboutir à la reconnaissance d’une calamité sécheresse et à l’ouverture de mécanismes d’indemnisation des éleveurs. Menée en partenariat avec l’administration, cette procédure suit son cours. Il est prévu dans les prochains jours le déplacement d’une seconde mission d’enquête sur le terrain afin de constater les pertes fourragères sur la pousse automnale. Un comité départemental d’expertise se réunira dans la semaine du 26 octobre prochain pour transmission d’un dossier de demande de reconnaissance au Comité National de Gestion des Risques (CNGRA) qui l’expertisera en décembre prochain. Sur ce dossier également, la FDSEA demeure très active et veillera, par le biais de Pierre Bobin, à une défense efficace des éleveurs.
Plan de soutien : Un total manque de visibilité
Sur le sujet des mesures d’accompagnement de trésorerie, essentielles aux éleveurs en cette période de crise, la communication catastrophique du gouvernement et les effets d’annonces non suivis à répétition, jettent un flou total dans la campagne. A ce jour, les annonces du plan d’urgence annoncées par Manuel Valls le 3 septembre ne sont toujours pas mises en œuvre, les instances Parisiennes n’ayant pas renvoyé les modalités de mise en place aux services de l’Etat en département. Malgré tout, la FDSEA est active et seront sous peu disponibles les modalités de mise en place de l’année blanche par les organismes bancaires. Un rendez-vous avec les services fiscaux est par ailleurs prévu dans les prochains jours pour la mise en œuvre des mesures de dégrèvement de TFNB. En sus de ces travaux menés par le réseau syndical de la FDSEA, le conseil d’administration a décidé, afin de redonner un peu de lisibilité sur l’ensemble de ces sujets aux agriculteurs, d’organiser une réunion d’information ouverte à tous les agriculteurs Nivernais, le lundi
5 octobre 2015, à 18h45, à Rouy.
Enfin, les élus syndicaux se sont attardés sur le dossier prégnant des dégâts de gibier qui, en ce début d’automne, prend une ampleur bien trop importante dans les campagnes Nivernaises. Si l’explosion des dégâts reste cantonnée à quelques territoires du département, elle nécessite néanmoins une réaction appropriée des instances gestionnaires de la faune sauvage sur les secteurs en question. Une rencontre de terrain est programmée le mercredi 30 septembre entre représentants syndicaux et fédération départementale des chasseurs de la Nièvre. Mais face à une crise sans précédent et au cumul des mauvaises nouvelles en cette année 2015, les agriculteurs ne pourront rester de marbre face aux dégâts générés par les sangliers dans les parcelles agricoles.
FCO : Priorité à la reprise de l’export
Voilà résumé en quelques mots ce qui au cours des trois dernières semaines a fixé le cap de l’action conduite par la FDSEA. Suivi par Pascal Lebel et Michel Prévotat, qui n’ont eu de cesse de rappeler qu’il était nécessaire de tout mettre en œuvre pour ne pas engluer le marché, l’intégralité des mesures prises jusqu’alors a permis de rapidement obtenir la prise en charge intégrale de la vaccination des animaux ainsi que la mise en place d’une cellule départementale chargée de l’attribution des vaccins, ciblée sur les animaux prêts à être commercialisés et/ou mis en quarantaine avant la découverte des premiers cas de FCO. Sur le plan national, la FNB s’est activée au côté des organisations professionnelles pour négocier un accord bilatéral avec les autorités italiennes, permettant de faire redémarrer le commerce au plus vite. Celui-ci, sur le point d’être conclu, devrait permettre de reprendre l’export des animaux rapidement alors que démarreront dès cette semaine les premiers chantiers de vaccination dans les exploitations. Dans l’attente, la FDSEA poursuit son travail pour obtenir des compensations financières visant à limiter l’effet financier des méventes d’animaux et des surcoûts entrainés par la mise en quarantaine des animaux.
Sécheresse : la procédure suit son cours
Le conseil d’administration de la FDSEA est également revenu sur la procédure calamités en cours dans le département, visant à aboutir à la reconnaissance d’une calamité sécheresse et à l’ouverture de mécanismes d’indemnisation des éleveurs. Menée en partenariat avec l’administration, cette procédure suit son cours. Il est prévu dans les prochains jours le déplacement d’une seconde mission d’enquête sur le terrain afin de constater les pertes fourragères sur la pousse automnale. Un comité départemental d’expertise se réunira dans la semaine du 26 octobre prochain pour transmission d’un dossier de demande de reconnaissance au Comité National de Gestion des Risques (CNGRA) qui l’expertisera en décembre prochain. Sur ce dossier également, la FDSEA demeure très active et veillera, par le biais de Pierre Bobin, à une défense efficace des éleveurs.
Plan de soutien : Un total manque de visibilité
Sur le sujet des mesures d’accompagnement de trésorerie, essentielles aux éleveurs en cette période de crise, la communication catastrophique du gouvernement et les effets d’annonces non suivis à répétition, jettent un flou total dans la campagne. A ce jour, les annonces du plan d’urgence annoncées par Manuel Valls le 3 septembre ne sont toujours pas mises en œuvre, les instances Parisiennes n’ayant pas renvoyé les modalités de mise en place aux services de l’Etat en département. Malgré tout, la FDSEA est active et seront sous peu disponibles les modalités de mise en place de l’année blanche par les organismes bancaires. Un rendez-vous avec les services fiscaux est par ailleurs prévu dans les prochains jours pour la mise en œuvre des mesures de dégrèvement de TFNB. En sus de ces travaux menés par le réseau syndical de la FDSEA, le conseil d’administration a décidé, afin de redonner un peu de lisibilité sur l’ensemble de ces sujets aux agriculteurs, d’organiser une réunion d’information ouverte à tous les agriculteurs Nivernais, le lundi
5 octobre 2015, à 18h45, à Rouy.
Enfin, les élus syndicaux se sont attardés sur le dossier prégnant des dégâts de gibier qui, en ce début d’automne, prend une ampleur bien trop importante dans les campagnes Nivernaises. Si l’explosion des dégâts reste cantonnée à quelques territoires du département, elle nécessite néanmoins une réaction appropriée des instances gestionnaires de la faune sauvage sur les secteurs en question. Une rencontre de terrain est programmée le mercredi 30 septembre entre représentants syndicaux et fédération départementale des chasseurs de la Nièvre. Mais face à une crise sans précédent et au cumul des mauvaises nouvelles en cette année 2015, les agriculteurs ne pourront rester de marbre face aux dégâts générés par les sangliers dans les parcelles agricoles.
