Chasse
Ça se précise
L’ouverture de la chasse approche à grands pas en Côte-d’Or. De nombreux adeptes ont rendez-vous ce dimanche pour le lancement de la saison.

Les fusils sont bientôt de sortie dans le département. À Nailly, hameau de la commune de Censerey, Anne Beurton attend l’ouverture de la chasse avec impatience.
La jeune femme de trente ans est devenue une grande passionnée au fil du temps : «Mon grand-père chassait, mon père et mon frère sont aussi chasseurs. À force de les accompagner dès mon plus jeune âge, j’ai moi-même voulu passer mon permis. Je me rends désormais chaque dimanche à la chasse, sur ma commune, mais aussi dans une société voisine certains samedis après-midi». Traqueuse depuis plusieurs années, Anne Beurton aime évoluer dans les bois avec ses beagles, griffons et bassets fauves de Bretagne : «les voir et les entendre chasser est un moment très intense ! À la chasse, nous avons aussi l’occasion d’apprécier de très beaux paysages et animaux, c’est ce que j’affectionne le plus dans cette activité, qui offre aussi l’opportunité de passer d’agréables journées entre amis. Vous l’aurez compris, je préfère de loin la chasse au bois, il me fera donc attendre le 12 octobre pour l’ouverture».
Une bête noire de 90 kg
Plusieurs sangliers figurent sur le tableau de chasse de la jeune Côte-d’orienne : «je ne les ai pas comptés mais j’ai eu la chance d’en prélever déjà plusieurs depuis mes débuts il y a six ans. Le plus gros pesait 90 kg. Plusieurs sangliers m’ont échappé l’an passé, mais le principal était de les diriger vers les chasseurs postés». Trésorière de sa société, Anne Beurton n’est pas la seule femme à chasser à Censerey : «nous sommes deux actionnaires, dans un groupe qui compte onze personnes. Une troisième fille nous rejoint parfois, car nous l’invitons assez régulièrement. Non, la chasse n’est pas réservée uniquement aux hommes, même si ces derniers sont forcément plus nombreux. Pour traquer, il ne faut pas avoir peur de marcher beaucoup tout au long de la journée, car c’est assez physique». Anne Beurton, issue d’une famille d’agriculteurs, souligne la nécessité de réguler les populations de gibiers : «leur nombre a considérablement augmenté ces dernières saisons. Mon père me le disait encore il y a peu : de son temps, il ne se tuait que quelques sangliers par ici. Si aucun prélèvement n’était effectué, des problèmes de tout ordre seraient à déplorer, en commençant par des dégâts considérables dans les prairies et grandes cultures».
La jeune femme de trente ans est devenue une grande passionnée au fil du temps : «Mon grand-père chassait, mon père et mon frère sont aussi chasseurs. À force de les accompagner dès mon plus jeune âge, j’ai moi-même voulu passer mon permis. Je me rends désormais chaque dimanche à la chasse, sur ma commune, mais aussi dans une société voisine certains samedis après-midi». Traqueuse depuis plusieurs années, Anne Beurton aime évoluer dans les bois avec ses beagles, griffons et bassets fauves de Bretagne : «les voir et les entendre chasser est un moment très intense ! À la chasse, nous avons aussi l’occasion d’apprécier de très beaux paysages et animaux, c’est ce que j’affectionne le plus dans cette activité, qui offre aussi l’opportunité de passer d’agréables journées entre amis. Vous l’aurez compris, je préfère de loin la chasse au bois, il me fera donc attendre le 12 octobre pour l’ouverture».
Une bête noire de 90 kg
Plusieurs sangliers figurent sur le tableau de chasse de la jeune Côte-d’orienne : «je ne les ai pas comptés mais j’ai eu la chance d’en prélever déjà plusieurs depuis mes débuts il y a six ans. Le plus gros pesait 90 kg. Plusieurs sangliers m’ont échappé l’an passé, mais le principal était de les diriger vers les chasseurs postés». Trésorière de sa société, Anne Beurton n’est pas la seule femme à chasser à Censerey : «nous sommes deux actionnaires, dans un groupe qui compte onze personnes. Une troisième fille nous rejoint parfois, car nous l’invitons assez régulièrement. Non, la chasse n’est pas réservée uniquement aux hommes, même si ces derniers sont forcément plus nombreux. Pour traquer, il ne faut pas avoir peur de marcher beaucoup tout au long de la journée, car c’est assez physique». Anne Beurton, issue d’une famille d’agriculteurs, souligne la nécessité de réguler les populations de gibiers : «leur nombre a considérablement augmenté ces dernières saisons. Mon père me le disait encore il y a peu : de son temps, il ne se tuait que quelques sangliers par ici. Si aucun prélèvement n’était effectué, des problèmes de tout ordre seraient à déplorer, en commençant par des dégâts considérables dans les prairies et grandes cultures».