Simmental française
À plein régime
La production laitière continue d’augmenter en race Simmental. Le syndicat côte-d’orien fait le point.

La barre des 7 000 kg de lait par vache avait été atteinte pour la toute première fois en Côte-d’Or en 2018. Celle-ci a même été dépassée l’année dernière, sans la moindre détérioration des différents taux. « Le travail génétique paye encore une fois en race Simmental, avec un investissement judicieux dans des semences de taureaux fortement indexés en lait, venant notamment de l’étranger », commente Jean-François Dessolin, conseiller à Alysé, qui précise que ce niveau de production est nettement supérieur à la moyenne nationale. La dernière sécheresse n’a eu, somme toute, que peu d’impacts « directs » sur la production : celle-ci s’est maintenue à un niveau intéressant malgré ce nouvel aléa climatique de grande ampleur. « Les éleveurs s’étaient préparés au mieux en constituant des stocks de fourrages relativement importants. La proportion d’herbe, déjà intéressante dans ces exploitations, augmente au fil des années au détriment de celle du maïs, cela permet d’assurer ses arrières. Mais rien n’a été facile pour autant », poursuit le conseiller.
Des prix décevants
Tout n’est malheureusement pas rose en Simmental française. Comme dans les autres races, le prix du lait fait à nouveau défaut, surtout chez les 40 % d’éleveurs qui ne sont ni en AOP Époisses, ni en agriculture biologique. « Les prix pratiqués ont bien du mal à atteindre un niveau de rentabilité décent », déplore Michel Menestrier, président du syndicat. Ce dernier pointe également du doigt les prix de la viande, tout aussi décevants, avec des réformes très souvent en dessous de 3,50 euros/kg et des veaux qui, pour leur part, sont plus souvent « bradés » qu’autre chose. Sur ce même domaine de la viande, une piste de travail a été proposée au syndicat ces derniers mois : ce projet étudié à l’échelle nationale consisterait à « finir » des animaux pour proposer de la viande de haute qualité à la restauration. « Les bovins resteraient au moins six mois supplémentaires sur la ferme, après le tarissement. Si l’idée peut paraître intéressante pour certains, sa mise en application paraît compliquée car il n’y a pas forcément la place nécessaire dans les bâtiments d’élevage, déjà pleins dans un certain nombre de cas », confie Jean-François Dessolin.
Promotions et sorties
Michel Menestrier a félicité les éleveurs pour leurs différentes sorties en concours et autres événements faisant la promotion de la race Simmental française. Les résultats sont parfois exceptionnels, à l’image de Daphnée, vache appartenant à l’EARL du Meix de Chêne, qui s’illustre tous les ans au salon de l’agriculture. Pour l’année en cours, le syndicat envisage de participer au prochain concours bovin organisé en mai prochain à Cestres, dans le cadre de la fête départementale de l’agriculture. Une sortie sera également organisée en Autriche pour étudier le schéma de sélection de ce pays. Une délégation côte-d’orienne s’était déjà rendue il y a trois ans en Allemagne avec le même objectif.
Des prix décevants
Tout n’est malheureusement pas rose en Simmental française. Comme dans les autres races, le prix du lait fait à nouveau défaut, surtout chez les 40 % d’éleveurs qui ne sont ni en AOP Époisses, ni en agriculture biologique. « Les prix pratiqués ont bien du mal à atteindre un niveau de rentabilité décent », déplore Michel Menestrier, président du syndicat. Ce dernier pointe également du doigt les prix de la viande, tout aussi décevants, avec des réformes très souvent en dessous de 3,50 euros/kg et des veaux qui, pour leur part, sont plus souvent « bradés » qu’autre chose. Sur ce même domaine de la viande, une piste de travail a été proposée au syndicat ces derniers mois : ce projet étudié à l’échelle nationale consisterait à « finir » des animaux pour proposer de la viande de haute qualité à la restauration. « Les bovins resteraient au moins six mois supplémentaires sur la ferme, après le tarissement. Si l’idée peut paraître intéressante pour certains, sa mise en application paraît compliquée car il n’y a pas forcément la place nécessaire dans les bâtiments d’élevage, déjà pleins dans un certain nombre de cas », confie Jean-François Dessolin.
Promotions et sorties
Michel Menestrier a félicité les éleveurs pour leurs différentes sorties en concours et autres événements faisant la promotion de la race Simmental française. Les résultats sont parfois exceptionnels, à l’image de Daphnée, vache appartenant à l’EARL du Meix de Chêne, qui s’illustre tous les ans au salon de l’agriculture. Pour l’année en cours, le syndicat envisage de participer au prochain concours bovin organisé en mai prochain à Cestres, dans le cadre de la fête départementale de l’agriculture. Une sortie sera également organisée en Autriche pour étudier le schéma de sélection de ce pays. Une délégation côte-d’orienne s’était déjà rendue il y a trois ans en Allemagne avec le même objectif.