Nouvelles technologies
A la mode allemande
La méthanisation décolle dans le département. Reportage dans le canton de Liernais, sur l’un des trois nouveaux projets côte d’oriens évoqués dans notre dernière édition.
Un hectare de terrassement! Benoît Choné, Ludovic et Michel Thibault ont vu les choses en grand. Un bâtiment d’engraissement de 395 places et un méthaniseur verront prochainement le jour sur leur exploitation basée à Chelsey. «Ça fait un an et demi que nous sommes sur ce dossier» indique Benoît Choné, lorrain d’origine arrivé dans le canton de Liernais en 2012. Le jeune éleveur de 33 ans ne cache pas sa satisfaction d’avoir obtenu les financements nécessaires pour cette double réalisation avoisinant les deux millions d’euros (1,5 million pour la méthanisation, subventionné à 30% et 450 000 euros pour l’engraissement, hors matériel, subventionné à hauteur de 38 000 euros): «On s’est vraiment battu...Ce fut très difficile et nous avons dû faire appel à Oséo, filiale de la banque publique d’investissement, car nous n’avions pas toutes les garanties nécessaires».
«Une suite logique»
La méthanisation a été la première orientation des exploitants, avant l’engraissement. «Nous avions commencé d’y réfléchir il y a quatre ou cinq ans» relève Michel Thibault, «j’étais allé voir une infrastructure à Beauvais et nous avions participé aux portes-ouvertes dans l’Yonne il y a deux ans pour voir ce qu’il se faisait». Son fils Ludovic, 36 ans, fait part d’une «suite logique» après les installations photovoltaïques de l’exploitation de polyculture-élevage il y a quelques temps: «les nouvelles technologies nous apparaissent comme des opportunités à saisir. C’est aussi l’occasion de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier. En plus de la revente de l’électricité à EDF, la méthanisation servira, entre autres, à chauffer nos quatre poulaillers». Le Côte d’orien dévoile sa confiance en ce type de structure : «il y a de la demande en France mais encore très peu d’installations. Il y en a énormément en Allemagne, je me dis quelque part que ça doit fonctionner !».
Cinq cent cinquante taurillons
L’atelier d’engraissement est venu se coupler au projet de méthanisation, orienté en voie sèche discontinue. «Il fallait trouver du fumier toute l’année» explique Benoit Choné, «nous avions le choix entre le lait ou l’engraissement... La question ne s’est finalement même pas posée». L’ancien chef de cultures dans une exploitation de la région parisienne affiche un certain optimisme sur ce système bovin : «ce ne sera sans doute pas rose tous les jours, mais je pense qu’il faudra regarder les résultats sur une dizaine d’années. Dans le secteur, on produit énormément de broutards qui se dirigent vers l’Italie ou le Magrheb. Le jour où ces débouchés iront moins bien, on sera sans doute content d’avoir cet atelier».
«Une suite logique»
La méthanisation a été la première orientation des exploitants, avant l’engraissement. «Nous avions commencé d’y réfléchir il y a quatre ou cinq ans» relève Michel Thibault, «j’étais allé voir une infrastructure à Beauvais et nous avions participé aux portes-ouvertes dans l’Yonne il y a deux ans pour voir ce qu’il se faisait». Son fils Ludovic, 36 ans, fait part d’une «suite logique» après les installations photovoltaïques de l’exploitation de polyculture-élevage il y a quelques temps: «les nouvelles technologies nous apparaissent comme des opportunités à saisir. C’est aussi l’occasion de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier. En plus de la revente de l’électricité à EDF, la méthanisation servira, entre autres, à chauffer nos quatre poulaillers». Le Côte d’orien dévoile sa confiance en ce type de structure : «il y a de la demande en France mais encore très peu d’installations. Il y en a énormément en Allemagne, je me dis quelque part que ça doit fonctionner !».
Cinq cent cinquante taurillons
L’atelier d’engraissement est venu se coupler au projet de méthanisation, orienté en voie sèche discontinue. «Il fallait trouver du fumier toute l’année» explique Benoit Choné, «nous avions le choix entre le lait ou l’engraissement... La question ne s’est finalement même pas posée». L’ancien chef de cultures dans une exploitation de la région parisienne affiche un certain optimisme sur ce système bovin : «ce ne sera sans doute pas rose tous les jours, mais je pense qu’il faudra regarder les résultats sur une dizaine d’années. Dans le secteur, on produit énormément de broutards qui se dirigent vers l’Italie ou le Magrheb. Le jour où ces débouchés iront moins bien, on sera sans doute content d’avoir cet atelier».