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Jardins de la Croisière

ça «gaze» aux jardins...

Les Jardins de la croisière et GRDF viennent de renouveler la convention de partenariat qui les lie depuis 2010, avec à la clé une aide substantielle de 2 000 € pour l’association de réinsertion du Sénonais.
Par Dominique Bernerd
ça «gaze» aux jardins...
Salariés et membres du Conseil d’administration réunis pour l’occasion, avant de partager un repas de fin d’année. Outre le directeur territorial de GRDF, Thierry Gay et le président de l’association, Michel Jouan, était présente également la députée de l
C’est en 2010 que fut signée la première convention de partenariat entre GRDF et les Jardins de la Croisière. Une action dans la ligne des valeurs prônées par le fournisseur d’énergie, explique son directeur territorial, Thierry Gay : «GRDF s’est bâtie sur des valeurs parmi lesquelles l’insertion. Nous essayons d’apporter notre soutien aux acteurs du territoire travaillant sur ce secteur et les Jardins de la croisière ont en ce domaine une activité exemplaire au travers de leurs activités de jardinage ou d’espace vert permettant pour certaines personnes un retour à l’emploi». Une aide qui ne s’arrête pas au versement d’une subvention et s’accompagne par l’accueil sur leur stand, de l’association sénonaise, lors de la journée Cité 89, afin de la faire connaître du plus grand nombre, parmi les élus et maires présents ce jour là. Le chèque de 2 000 € reçu de GRDF servira à l’acquisition d’équipements de sécurité pour les salariés des Jardins.
Après une période pour le moins «agitée», suite à la perte de deux subventions européennes mettant à mal les finances de l’association, voire sa pérennité, les «Jardins de la Croisière», grâce à une mobilisation générale du réseau de leurs partenaires voguent désormais sur une mer plus calme. Les clignotants sont revenus au vert, ce dont s’est félicité Michel Jouan, le président de l’association créée il y a 22 ans par la Chambre d’agriculture et la FDSEA de l’Yonne : «piloter une association d’insertion n’est pas toujours facile, nous en avons fait l’expérience en février dernier, mais nous avons reçu le soutien des élus et de nos partenaires habituels et en cette fin d’année, tirons un bilan positif du travail de nos équipes».
Un avenir qui se dessine également au travers du projet de création d’un poulailler bio au cœur des jardins, sous forme d’un financement participatif sur Internet, qui à ce jour a déjà récolté la somme de 4 300 € auprès de 92 donateurs.