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FNSEA-JA

64 départements mobilisés pour la journée d'€™action

Le FNSEA dénombre 64 départements mobilisés et plusieurs milliers de manifestants à travers toute la France, pour la journée d'€™action organisée le 16 janvier. Leur but : dénoncer la sur-réglementation en matière d'€™environnement.
Par AF
Le FNSEA dénombre 64 départements mobilisés et plusieurs milliers de manifestants à travers toute la France, pour la journée d'€™action organisée le 16 janvier. Leur but : dénoncer la sur-réglementation en matière d'€™environnement. Les agriculteurs ont demandé un moratoire sur la révision (en cours) de la directive nitrate et dénoncent les 5e programmes d'€™action qui en sont l'€™outil. Selon eux, les textes existants (un arrêté et un décret) et ceux qui se profilent (les programmes d'€™actions) sont trop technocratiques et les exigences environnementales y sont renforcées. Un « empilement réglementaire » qui pourrait mettre en péril la viabilité économique de certaines exploitations agricoles, en particulier dans l'€™élevage, font valoir la FNSEA et JA. Les syndicats majoritaires veulent également que ces programmes soient négociés à l'€™échelle locale, et non uniformes à l'€™échelle nationale. L'€™abandon, annoncé en juillet par Delphine Batho, des décrets pour faciliter le stockage de l'€™eau pour l'€™irrigation était aussi dénoncé. Autre mot d'€™ordre : la reconnaissance des efforts réalisés par le secteur depuis 15 ans pour réduire l'€™utilisation d'€™engrais azotés et mettre aux normes les élevages. Il ne s'€™agit pas de nier les aspects environnementaux, se défendent les organisateurs, mais de trouver une situation plus équilibrée. Les ministres de l'€™Agriculture et de l'€™Ecologie ont rappelé en fin de journée qu'€™ils sont « attentifs à répondre aux exigences imposées par l'€™application de la directive « nitrate » dans le respect des principes agronomiques qui ont toujours régi la mise en œuvre de cette directive en France ». Cependant, « la France est tenue de se conformer aux exigences communautaires dans le cadre de la directive nitrate », sous peine de « sanctions financières qui seraient très lourdes ».