Viticulture
57000 bouteilles en moins de deux ans ?
Les vignes du Châtillonnais ont souffert des basses températures du mois d’avril.

«Nous avons eu onze nuits de gel sur une période de deux à trois semaines» rappelle Sylvain Bouhélier à Chaumont-le-Bois, petit village à 10 km au nord de Châtillon-sur-Seine. Cinq de ses six hectares de vignes ont été impactés, pour des dégâts estimés entre 50 et 90%. Un gros coup dur pour ce viticulteur de 47 ans qui s’apprête à vivre une seconde récolte consécutive à très bas rendements : «l’année 2016 avait été déjà ma plus mauvaise en trente ans de carrière. Avec celle qui s’annonce, les deux moins bonnes se suivront». Sylvain Bouhélier n’avait rien pu faire pour contrer l’impact du froid au printemps: «J’avais déjà tenté des choses il y a une vingtaine d’années, mais les dispositifs existants sont chers et n’assurent pas de résultat. La paille, je n’en ai pas. Et cette année, les températures sont tombées à -7°C, il n’y avait malheureusement rien à faire».
Vendanges fin août ?
Environ 50 000 bouteilles peuvent être produites sur une surface de six hectares lors d’une année normale. Après les 18 000 de l’an passé, pas plus de 25 000 sont espérées cette fois-ci. La baisse de production s’établirait ainsi à 57 000 bouteilles si les estimations de 2017 se confirmaient. «Cela représenterait plus d’une année de récolte en moins en l’espace de deux ans» indique le Côte-d’orien qui vinifie lui-même sa récolte. L’impact de ces mauvaises vendanges ne sera perçu que d’ici un ou deux ans dans sa trésorerie : «je fais tout en bouteilles. Je ne suis pas encore impacté aujourd’hui par 2016 car j’ai du stock et je vends encore du vin de 2013 et 2014. Le paradoxe, c’est que 2016 aura été ma meilleure année de vente». Les vendanges, bien maigres soient-elles, approchent à grands pas. «Je pense qu’elles auront deux semaines d’avance, les prévisions actuelles nous amènent vers la dernière semaine d’août. Nous nous dirigeons vers l’une des récoltes les plus précoces» ajoute Sylvain Bouhélier.
Vendanges fin août ?
Environ 50 000 bouteilles peuvent être produites sur une surface de six hectares lors d’une année normale. Après les 18 000 de l’an passé, pas plus de 25 000 sont espérées cette fois-ci. La baisse de production s’établirait ainsi à 57 000 bouteilles si les estimations de 2017 se confirmaient. «Cela représenterait plus d’une année de récolte en moins en l’espace de deux ans» indique le Côte-d’orien qui vinifie lui-même sa récolte. L’impact de ces mauvaises vendanges ne sera perçu que d’ici un ou deux ans dans sa trésorerie : «je fais tout en bouteilles. Je ne suis pas encore impacté aujourd’hui par 2016 car j’ai du stock et je vends encore du vin de 2013 et 2014. Le paradoxe, c’est que 2016 aura été ma meilleure année de vente». Les vendanges, bien maigres soient-elles, approchent à grands pas. «Je pense qu’elles auront deux semaines d’avance, les prévisions actuelles nous amènent vers la dernière semaine d’août. Nous nous dirigeons vers l’une des récoltes les plus précoces» ajoute Sylvain Bouhélier.