Sur le site Dijon Céréales d'Aiserey
3000 tonnes de stockage dédiées aux céréales bio
Suite logique de son engagement pour les cultures bio autour du site d'Aiserey, le groupe coopératif Dijon Céréales vient de mettre en place une unité de stockage dédiée à ce type de récolte. A ce jour, 15 cellules de 200 tonnes sont opérationnelles.

Inauguré à l'automne 2011, le moulin 100% bio d'Aiserey, installé sur l'ancienne sucrerie fermée en 2008 poursuit son développement. Pour valoriser encore ces installations, Dijon Céréales a mis en place à la moisson 2013 une nouvelle unité de stockage de céréales bio.
Après six mois de travaux et de réhabilitation, l'ancien bâtiment de stockage du sucre brut s'est rempli de 15 silos de 200 tonnes tout neufs. Cet aménagement constitue une première tranche puisque la capacité totale de stockage pourrait à moyen terme être triplée, soit 45 cellules au total. [I]«C'est un outil moderne qui va nous permettre de répondre pleinement à tous nos marchés, qu'il s'agisse du moulin avec un tri optimal des blés ou des autres céréales de la rotation bio que nous collectons»[i], explique Cédric Cap, responsable commercial bio de Dijon Céréales.
Les installations de l'ancienne sucrerie étaient propices à de tels aménagements. En effet, la nouvelle unité de stockage réutilise bon nombre de machines déjà présentes. Ainsi les convoyeurs, distributeurs, trieurs et autres tapis ont changé de destination et verront désormais passer du grain en lieu et place du sucre cristallisé issu de la betterave.
[INTER]Accompagner les conversions[inter]
La collecte de la coopérative en céréales bio atteint aujourd'hui près de 6 000 tonnes et concerne quelques 80 agriculteurs livreurs, répartis sur la zone d'activité de Dijon Céréales. Pour répondre à la demande croissante, une équipe de conseillers spécialisés accompagne les producteurs et ceux souhaitant se convertir.
Pour Michel Laderach, responsable du service bio, l'enjeu aujourd'hui est d'informer clairement sur les conditions de conversion. [I]«Beaucoup d'agriculteurs s'interrogent réellement pour franchir le pas, il faut lever quelques freins»[i], explique-t-il. Nouvelles techniques culturales à adopter, notion de risque, moins de rendement mais avec une plus-value plus importante, [I]«l'approche diffère du conventionnel. L'alternative, que l'on observe depuis trois ans, est de passer une partie seulement de l'exploitation en bio, même si la réglementation est stricte dans ce domaine»[i].
Pour faire avancer le dossier notamment sous l'angle technique, Dijon Céréales ouvre de nouvelles voies avec des expérimentations sur les cultures associées et une nouvelle plateforme d'essais pluriannuelle à Aiserey (NDLR que nous vous présenterons prochainement). Au sein de Vitagora, des études sont en cours sur la recherche de nouveaux débouchés pour les céréales bio.
Finalement, l'imposante nouvelle unité de stockage n'est que la partie visible d'une réelle volonté de Dijon Céréales de faire coller au plus près les productions des coopérateurs aux besoins des filières.
Après six mois de travaux et de réhabilitation, l'ancien bâtiment de stockage du sucre brut s'est rempli de 15 silos de 200 tonnes tout neufs. Cet aménagement constitue une première tranche puisque la capacité totale de stockage pourrait à moyen terme être triplée, soit 45 cellules au total. [I]«C'est un outil moderne qui va nous permettre de répondre pleinement à tous nos marchés, qu'il s'agisse du moulin avec un tri optimal des blés ou des autres céréales de la rotation bio que nous collectons»[i], explique Cédric Cap, responsable commercial bio de Dijon Céréales.
Les installations de l'ancienne sucrerie étaient propices à de tels aménagements. En effet, la nouvelle unité de stockage réutilise bon nombre de machines déjà présentes. Ainsi les convoyeurs, distributeurs, trieurs et autres tapis ont changé de destination et verront désormais passer du grain en lieu et place du sucre cristallisé issu de la betterave.
[INTER]Accompagner les conversions[inter]
La collecte de la coopérative en céréales bio atteint aujourd'hui près de 6 000 tonnes et concerne quelques 80 agriculteurs livreurs, répartis sur la zone d'activité de Dijon Céréales. Pour répondre à la demande croissante, une équipe de conseillers spécialisés accompagne les producteurs et ceux souhaitant se convertir.
Pour Michel Laderach, responsable du service bio, l'enjeu aujourd'hui est d'informer clairement sur les conditions de conversion. [I]«Beaucoup d'agriculteurs s'interrogent réellement pour franchir le pas, il faut lever quelques freins»[i], explique-t-il. Nouvelles techniques culturales à adopter, notion de risque, moins de rendement mais avec une plus-value plus importante, [I]«l'approche diffère du conventionnel. L'alternative, que l'on observe depuis trois ans, est de passer une partie seulement de l'exploitation en bio, même si la réglementation est stricte dans ce domaine»[i].
Pour faire avancer le dossier notamment sous l'angle technique, Dijon Céréales ouvre de nouvelles voies avec des expérimentations sur les cultures associées et une nouvelle plateforme d'essais pluriannuelle à Aiserey (NDLR que nous vous présenterons prochainement). Au sein de Vitagora, des études sont en cours sur la recherche de nouveaux débouchés pour les céréales bio.
Finalement, l'imposante nouvelle unité de stockage n'est que la partie visible d'une réelle volonté de Dijon Céréales de faire coller au plus près les productions des coopérateurs aux besoins des filières.