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Les représentants malgaches de VFTM étaient dans l'Yonne
Le jeudi 23 novembre, les représentants de VFTM, une organisation paysanne faîtière à Madagascar, étaient dans l’Yonne, accompagné de l’Afdi, pour rencontrer des représentants de la Chambre d’agriculture de l’Yonne et de la FDSEA. Une rencontre où tous ont parlé d’agriculture, bien sûr, et comparé l’activité au sein des deux pays.
Créée en 2006, VFTM (Vondrona Fampandrosoana ny Tantsaha Matsiatra Ambony, qui signifie Groupement pour le développement des paysans de la Haute Matsiatra), est une organisation paysanne faîtière, basée à Fianarantsoa, capitale de Madagascar.
VFTM est composée de 26 organisations paysannes de la région Matsiatra Ambony, représentants environ 4 000 paysans, sur les 7 districts et 58 communes.
Sa vision ? Défendre l’intérêt commun des paysans et surtout l’agriculture familiale, d’améliorer les revenus des exploitations agricoles familiales, autonomiser l’organisation en termes de gestion financière. Pour cela, VFTM s’occupe de renforcer les capacités des OP membres de VFTM, de valoriser la production résiliente au changement climatique (agroécologie et agroforesterie), ou encore d’avoir une action de veille syndicale.
Pas moins de huit filières se trouvent au sein de VFTM : celles des huiles essentielles, de la pisciculture, de l’apiculture, de la semence de riz, du lait, de la culture maraîchère (dont la pomme de terre), de l’artisanat, et de la figue/raisin.
Autant d’éléments que sont venus présenter Jean-Baptiste Rasamy, président de VFTM, et Taratriniaina Razafimahatradraibe, le directeur. Ces derniers étaient dans l’Yonne le jeudi 23 novembre, où ils ont rencontré des représentants de la Chambre d’agriculture de l’Yonne et de la FDSEA. Une journée d’échanges, comme ils en ont connu pendant dix jours, au sein de la région BFC, accompagnés par des représentants de l’Afdi BFC.
Une comparaison des agricultures
Outre ces éléments sur VFTM, la rencontre était aussi l’occasion de comparer les types d’agriculture entre la France et Madagascar. Parmi elles, celle de la couverture du sol. Si en France la tendance est d’essayer d’avoir un sol toujours couvert, du départ à la fin de l’année, pour des raisons agronomiques, à Madagascar, cela est bien plus difficile. Avec une longue période de sécheresse, les sols peuvent rester jusqu’à cinq mois sans aucune culture.
Une présentation de l’agriculture icaunaise a également été faite, par Njaka Ralaizafisoloarivony, conseiller en productions végétales à la Chambre d’agriculture de l’Yonne, lui-même originaire de Madagascar, avec l’appui d’Édith Foucher, responsable du département territoires, environnement, terroirs, à la Chambre. Ainsi qu’une présentation du rôle de la Chambre d’agriculture de l’Yonne par son directeur, François Avez.
De quoi enrichir les connaissances de chacun, tant sur l’agriculture en tant que telle, que sur le fonctionnement des organismes agricoles.
