Cocebi
La coopérative ouvre son capital social avec des PSAP pour investir dans une usine de flocons d'avoine

Christopher Levé
-

Afin de pouvoir investir dans la création d'une usine de transformation de céréales en flocons d'avoine bio, qui verrait le jour à Nitry, la coopérative la Cocebi a décidé d'ouvrir son capital social avec des PSAP (parts sociales à avantages particuliers).

Cocebi
Les travaux de construction de l'usine devraient commencer à l'été 2022 à Nitry, pour une mise en service à l'automne 2023 (photo Cocebi).

La coopérative la Cocebi annonce ouvrir son capital social avec des PSAP (parts sociales à avantages particuliers). Une ouverture de capital qui a pour objectif d’augmenter le capital de la Cocebi afin que la coopérative puisse investir dans la création d’une usine de transformation de céréales en flocons d’avoine bio.
Cette usine fonctionnera de façon totalement indépendante, sous la forme d’une SAS nommée Avena Bio.
La Cocebi y posséderait 36,36 % des parts. Le reste des parts serait détenu par des partenaires : les coopératives Probiolor et Biocer, les transformateurs Favrichon et Cereco, et le distributeur Biocoop.
L’usine doit être construite à Nitry, sur une parcelle attenante au site de la Cocebi. Les travaux devraient commencer à l’été 2022 pour une mise en service à l’automne 2023.

Transformer les gruaux d’avoine en flocons

Annoncé lors de l’assemblée générale de la Cocebi, le 8 décembre dernier, ce projet a pour ambition « de réunir en amont les coopératives de producteurs, en aval les transformateurs et la distribution spécialisée dans une filière équitable française de production et distribution de céréales bio pour le petit-déjeuner », annonce la Cocebi. « Cette usine aura pour mission la transformation des gruaux d’avoine bio en flocons ou en farine ».
Avec l’objectif, à l’horizon de 5 ans, de produire 4 000 tonnes de flocons. Ce serait ainsi 8 000 tonnes d’avoine vêtue, produites en France, qui seraient floconnées, soit l’équivalent de 3 600 hectares de terres en agriculture biologique (à raison de 22 quintaux / ha en moyenne). « L’ambition de ce projet est avant tout de relocaliser la fabrication en France, proche des bassins de production », poursuit la Cocebi.
L’investissement de l’usine de flocons s’élève à 7 000 000 d’euros, comprenant la construction des infrastructures et bâtiments, l’aménagement des bâtiments, le matériel pour le process ainsi que les frais annexes comme l’achat du terrain, les études ou encore la maîtrise d’œuvre.
Quant aux PSAP ? Tout le monde peut y souscrire. Pour plus d’informations sur le sujet, il est possible de contacter la Cocebi au 07 55 60 03 21 ou à etudes@cocebi.fr.