Convention Yonne-Paris
Round 2 pour les rendez-vous de la restauration collective

Christopher Levé
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Le mardi 12 mars a eu lieu la seconde édition des « rendez-vous de la restauration collective », à Paris. Un événement qui réunit des producteurs de l’Yonne et des gestionnaires de la restauration collective parisienne, dans le cadre de la convention de réciprocité liant le PETR du nord de l’Yonne et la Ville de Paris.

Convention Yonne Paris
Plus de 600 rendez-vous ont eu lieu entre des entreprises, des artisans, des groupements d'agriculteurs, et des acheteurs de la restauration collective de la ville de Paris, lors de la seconde édition des "rendez-vous de la restauration collective" (photo Chambre d'agriculture de l'Yonne).

Pour cette deuxième édition des « rendez-vous de la restauration collective », qui a eu lieu le mardi 12 mars, à l’hôtel de Ville de Paris, plus de 600 rendez-vous ont eu lieu entre des entreprises, des artisans, des groupements d’agriculteurs, et des acheteurs de la restauration collective de la ville de Paris, (les maries, des écoles, des Ehpad, des crèches…).
L’Yonne avait sa place et était représentée sur cette édition par des entreprises locales de viande et produits laitiers, des artisans et des groupements d’agriculteurs.
À travers ces « speed datings », l’objectif est double : pour les acheteurs, il est d’indiquer leurs besoins, attentes et critères vis-à-vis des produits, pour les producteurs de faire savoir leurs capacités de production. Avec un but commun de promouvoir l’alimentation durable et locale au sein de la Ville de Paris et du Grand Paris.
Pour rappel, cet événement intervient dans le cadre de la convention de réciprocité liant le PETR (pôle d’équilibre territorial et rural) du nord de l’Yonne et la Ville de Paris, dont la signature a été actée en juin 2022.
La restauration collective parisienne est représentée par 706 cantines scolaires sont gérées par 17 caisses des écoles présidées par les maires d’arrondissement ; 14 Ehpad, 44 restaurants Émeraudes, 12 Solidaires, ainsi que le portage à domicile, gérés par la DSOL (direction des solidarités) à travers le CASVP (centre d’action sociale) ; 450 crèches gérées par la DFPE (direction de la famille et de la petite enfance) ; 15 restaurants administratifs et 5 Croq’pouces gérés par l’ASPP (association d’action sociale en faveur des personnels de la Ville de Paris) ; 13 établissements d’aide sociale à l’enfance répartis sur 15 sites gérés par la DSOL. Pour un total de 170 000 repas par jour, soit 30 millions de repas par an.

AgriParisSeine

À l’occasion de ces « rendez-vous de la restauration collective » a aussi été présenté AgriParisSeine, une association de coopération territoriale, lancée en juillet 2023 et présidée par Marc Dufumier, qui souhaite développer et structurer les filières agricoles et alimentaires durables du bassin de la Seine à destination de la restauration collective de ses membres. Elle a pour but de créer du lien entre les gestionnaires de la restauration collective et les producteurs, unions de producteurs, transformateurs et distributeurs engagés dans des filières locales et durables.
« La Chambre d’agriculture de l’Yonne a été sollicitée pour identifier des filières dans le département. On rentre dans le défi numéro 2 du nouveau plan alimentation durable 2022-2027 d’AgriParisSeine, à savoir « manger de saison, durable et local » », précise Déborah Colard, conseillère à la Chambre d’agriculture de l’Yonne. Pour cela, l’opérateur AgriParisSeine a été créé pour améliorer la résilience du territoire, favoriser un approvisionnement à moins de 250 km de Paris et répondre aux défis du manger durable et local. « Audrey Pulvar (adjointe à la maire de Paris, Anne Hidalgo, en charge de l’alimentation durable, de l’agriculture et des circuits courts et de proximité), présente lors de cette journée, a indiqué que les collectivités avaient la responsabilité d’accompagner les filières pour favoriser la consommation locale », continue Déborah Colard.
AgriParisSeine et les « rendez-vous de la restauration collective » offrent donc de nouveaux débouchés aux producteurs qui réunissent les critères fixés par la Ville de Paris et du Grand Paris réclamant des produits alimentaires issus à 75 % l’AB, des labels spécifiques, être dans les 250 km de Paris.