GDA Bourgogne nivernaise
La force du groupe

Chloé Monget
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L'assemblée générale du GDA (Groupe de Développement Agricole) Bourgogne Nivernaise s'est tenue le 9 février à  Suilly-la-Tour. L'occasion pour Blandine Calandre, présidente, d'appeler à de  nouveaux engagements.

La force du groupe
Durant l'Assemblée générale du GDA Bourgogne Nivernaise, le 9 février à Suilly-la-Tour, Matthieu Loos, responsable de la plateforme SYPPRE du Berry (18) à Terres Inovia a présenté les résultats de ladite plateforme.

L’assemblée générale du GDA Bourgogne nivernaise s’est déroulée le 9 février à Suilly-la-Tour. « Il s’agit de ma dernière assemblée générale », a annoncé Blandine Calandre, présidente. « Je considère avoir largement fait mon temps à la présidence et je pense qu’il est nécessaire d’avoir une dynamique de renouveau pour que le GDA poursuive ses actions. Être en groupe est toujours une force pour aller plus loin, j’invite donc tous ceux ayant cet esprit collectif à nous rejoindre ». Après cette nouvelle, Blandine Calandre a présenté deux formations que le GDA a mises en place avec le soutien de la Chambre d’agriculture de la Nièvre.

Se former

Ainsi, la première formation aura lieu le 12 mars, et sera axée sur la classification des documents des exploitations via les outils informatiques. « Parfois, nous maîtrisons mal ces systèmes, et nous perdons du temps. Je pense qu’il est profitable à chacun de se sentir à l’aise avec ces outils, afin de gagner un temps précieux, tout en ayant la sérénité d’avoir des papiers bien renseignés, classés et mis à jour… », détaille Blandine Calandre. Pour la seconde formation, aucune date précise n’a été dévoilée, seule une période : « durant l’hiver, afin de permettre aux adhérents de pouvoir participer » pointe la présidente. Cette formation aura pour thème l’amélioration de la communication et du management via la méthode du MBTI. Blandine Calandre développe : « cette méthode nous donne des outils pour mieux nous connaître et savoir comment chacun fonctionne. Cette formation est très utile pour travailler avec un salarié ou un associé. Mieux communiquer nous aide aussi dans notre vie privée. C’est vraiment épanouissant ».

Vie du GDA

Après ces présentations, la question de la communication entre les adhérents a été abordée. « Beaucoup d’informations ont transité sur notre messagerie instantanée, notamment sur l’actualité des manifestations. Ce qui a été apprécié. D’ailleurs, je rappelle aux nouveaux arrivants qu’il ne faut pas hésiter à dire ce que vous attendez du GDA, afin que nous puissions adapter le programme ». S’en est suivi le détail des comptes, par Emmanuel Seguin qui annonce : « un bon équilibre, avec toujours une gestion prudente ». Puis, Yoann Marin, conseiller Grandes cultures et animateur du GDA Bourgogne nivernaise, a analysé les mouvements des adhésions. « À date, nous comptons près de 80 adhérents. Depuis 2021, ce chiffre ne cesse d’augmenter. Pour le programme 2024, nous allons partir sur le même principe que celui de 2023, en privilégiant les visites de groupe (tours de plaine) chez les exploitants volontaires. Une formule conviviale qui semble plaire et qui permet de partager les informations et d’échanger sur vos retours d’expériences et les règles de décisions dans les cultures. Des visites d’essais et une journée technique seront également proposées aux adhérents ». Yoann remercie également les agriculteurs du GDA Bourgogne nivernaise qui restent des acteurs privilégiés dans la mise en place d’expérimentations. Pour la campagne 2023, comme pour la campagne 2024, les agriculteurs se sont mobilisés. Plusieurs essais sont encore programmés cette campagne : fertilisation, désherbage, variétés, biostimulants sur plusieurs cultures (céréales d’hiver, colza, maïs, tournesol, …).

Réglementations

Bénédicte Bracq, responsable du service productions végétales et agronomie, environnement, eau, énergies à la CA 58, est revenue sur l’importance d’établir un document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP). « Il doit être présenté en cas de contrôle. Il est effectué une fois, puis mis à jour tous les ans. Il est indispensable lorsque l’on accueille des stagiaires, des salariés, des techniciens ou même des vétérinaires ». Pour les évolutions réglementaires du Conseil stratégique Phyto (CSP), elle martèle : « pour le moment, il y a beaucoup d’interrogations. Donc, pour nous, le seul texte faisant foi actuellement est celui déjà en place depuis fin 2023. Il est essentiel que les exploitants renouvelant leur Certiphyto en 2024 nous contactent afin que nous puissions les conseiller au mieux par rapport à leur CSP ». Pour la suite de l’assemblée générale, Matthieu Loos, responsable de la plateforme SYPPRE du Berry (18) à Terres Inovia, est intervenu pour mettre en lumière les résultats des travaux effectués dans la plateforme SYPPRE, avec comme ligne de mire le maintien des marges, la gestion des adventices et la fertilité des sols. Cette intervention a été très appréciée car elle aborde de façon très concrète les enjeux auxquels font face les adhérents et aura une suite en mai.