Législatives

Une rencontre avec les candidats

S'imprégner de sujets agricoles avant même d'être élu, ça leur dit ? Oui, mais seulement pour certains... En effet, moins d'un tiers des candidats aux législatives (9 sur 30) avaient répondu à l'invitation de la FDSEA et des JA21. Le rendez-vous était donné mardi à l'heure du petit-déjeuner chez Philippe et Valentin Gransagnes, agriculteurs à Quetigny. Les échanges ont successivement porté sur l'eau, la protection des plantes, la prédation et l'agriculture biologique. Jacques de Loisy, président de la FDSEA de Côte-d'Or, regrettait d'emblée le nombre de candidats absents : « Oui, il est regrettable qu'aussi peu de monde se préoccupe de l'avenir du monde agricole de ce département. Ceci étant dit, les débats du jour ont été de bonne tenue, sans invective entre candidats. Chacun a pu s'exprimer. Nous, responsables syndicaux, n'étions pas là pour prendre partie : l’objectif était de mettre l'accent sur les points que nous allons défendre dans les années à venir ». Le président de la FDSEA, accompagné de Vincent Lavier pour la Chambre d’agriculture et de Baptiste Colson pour les Jeunes agriculteurs, a observé un « relatif » consensus dans les interventions des différents candidats,tous « en mode séduction » à J-5 du scrutin. Seule une candidate, « verte » en l'occurrence, aura affiché des points de vue un peu plus divergents. « Ce que nous avons entendu ce matin nous convient dans l'ensemble, nous sommes d'accord sur un certain nombre de points », retrace Jacques de Loisy, « un candidat s'est même montré particulièrement radical sur le loup : en effet, il faut arrêter l'angélisme et faire preuve d'un peu plus de pragmatisme dans ce dossier comme dans bien d'autres. Concernant les produits phytosanitaires, la volonté du « pas d'interdiction sans solution » est presque unanimement partagée ».