Groupama
Les formations aux gestes qui sauvent ont débuté
Les sessions de formation aux gestes qui sauvent, organisées par Groupama, en partenariat avec les sapeurs-pompiers, ont débuté dans le département. Quatre journées sont programmées en avril, avec l’objectif de former au minimum 600 personnes d’ici la fin de l’année.
Le mercredi 8 décembre dernier, une journée « test » de formation a eu lieu à Pont-sur-Yonne, organisée par Groupama, sur la formation aux gestes qui sauvent. Un test concluant puisque depuis, quatre autres journées ont eu lieu, depuis le début de l’année, à Toucy, Tonnerre, Sens et Chablis. « Les journées sont composées de trois sessions de formation : une le matin et deux l’après-midi, de deux heures chacune. Elles se font avec l’UDSP (union départementale des sapeurs-pompiers) », explique Jacques Blanchot, directeur d’établissement à Groupama Paris Val-de-Loire.
Des sessions en avril
Lors de chaque session, douze personnes apprennent les premiers gestes de secours. « Il y a une partie théorique, avec quelques explications sur des supports vidéo, et une partie pratique pour savoir comment bien prévenir les secours, comment arrêter une hémorragie, désobstruer une voie respiratoire, procéder à un massage cardiaque et utiliser un DAE (défibrillateur automatisé externe) », détaille Jacques Blanchot. « L’objectif est de former au minimum 600 personnes cette année. Cela se fera au moins pendant trois ans (avec la volonté au niveau national de former un million de personnes, gratuitement, sur ces trois années, ndlr) ».
Les prochaines dates sont d’ores et déjà programmées : le 12 avril à Joigny et Villeneuve-l’Archevêque, le 14 avril à Saint-Florentin, le 15 avril à Auxerre. Les autres se poursuivent en septembre.
Ces formations sont ouvertes à tout le monde, sociétaires Groupama ou non, dès 10 ans. Les inscriptions se font sur le site internet Groupama.fr.
Lutter contre la cybercriminalité
Outre le travail avec les sapeurs-pompiers, Groupama organisera prochainement des réunions, dans les caisses locales du département, avec les gendarmes, pour lutter contre la cybercriminalité. « Ces réunions sont à destination des petites entreprises, qui n’ont pas forcément les moyens d’avoir dans leur équipe un informaticien capable d’éviter les traquenards de la cybercriminalité, et des particuliers, essentiellement les personnes de plus de 65 ans, qui sont de potentielles victimes de cybercriminalité et de l’atteinte aux biens », indique Jacques Blanchot. « Ces réunions se feront avec la présence d’un correspondant sûreté de la gendarmerie et d’un correspondant cybersécurité », continue-t-il. « Aujourd’hui, on assiste à des attaques de hackers au niveau des entreprises, qui bloquent les systèmes et demandent des rançons. Ces mêmes personnes s’attaquent également à des personnes âgées à travers des mails frauduleux où leurs coordonnées bancaires leur sont demandées ». Les réunions auront lieu de mai à novembre 2022.
Ce n’est pas la première fois que Groupama et la gendarmerie travaillent conjointement. « On avait déjà fait des réunions sur la thématique du vol en milieu rural, en lien avec la Chambre d’agriculture. Le sujet de la cybercriminalité a aussi déjà été abordé lors de nos assemblées générales il y a trois ou quatre ans. On travaille également beaucoup avec la gendarmerie sur les vols de GPS et de carburant dans les fermes, en donnant le maximum de conseils de sécurité et de prévention », conclut Jacques Blanchot.
