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Initiative

24 heures pour trouver un métier

Le Comité de développement du canton de Lormes a pris l'€™initiative avec l'€™action «24h pour trouver un métier». La manifestation a remporté un vif succès et ce nouveau rendez-vous devrait être décliné sur tout le territoire du Morvan.

Par JP
L'€™action «24h pour trouver un métier», piloté par le Comité de développement du canton de Lormes est une belle manière d'€™initier un nouveau rendez-vous, à taille humaine, afin de découvrir les métiers du Morvan et d'€™aider les personnes en recherche d'€™emploi, les jeunes notamment, à découvrir d'€™autres voies professionnelles.
Les nombreuses animations ont permis aux habitants de Lormes et de ses alentours de trouver des réponses à leurs questions. Des professionnels de différents métiers ont en effet répondu à l'€™invitation et consacré un peu de leur temps aux personnes en recherche d'€™emploi ou de formation. Cette première expérience a remporté un vif succès et le Comité souhaite pouvoir décliner ce type d'€™action sur l'€™ensemble du territoire du Morvan.
Dans chaque secteur d'€™activité, des visites étaient organisées afin de découvrir différents métiers.
Michel Nicot, 53 ans, agriculteur de la commune de Saint Martin-du-Puy, a ainsi accueilli le public sur son exploitation pour échanger sur son métier et ses pratiques. Installé en 1976, Michel Nicot élève aujourd'€™hui 75 mères Charolaises sur 104 ha de SAU. L'€™exploitation spécialisée élevage s'€™est convertie à l'€™agriculture biologique en 2000. Pour valoriser au mieux sa production, l'€™éleveur engraisse les 3/4 de ses femelles. Sa conversion en agriculture biologique «a coulé de source» et ses seules contraintes aujourd'€™hui «sont liées à l'€™achat de concentrés dans une coopérative biologique et de paille chez un particulier».

[INTER]Vivre et travailler en Morvan, c'€™est possible[inter]
Un débat a permis d'€™échanger sur les conditions du développement et de l'€™animation de la vie rurale en Morvan. Le thème «Vivre et travailler en Morvan c'€™est possible» a permis aux participants de s'€™exprimer. Didier Herblot, producteur de plantes médicinales à Brassy, a témoigné sur la nécessité d'€™enfoncer les portes quelques fois pour se faire entendre et faire aboutir ses projets. «Mon installation en Morvan correspond à un choix stratégique, par rapport à une activité et un environnement donné. Pour vivre et travailler dans le Morvan, il ne faut pas hésiter à taper aux portes. C'€™est comme ça que l'€™on est écouté et que l'€™on obtient de l'€™aide».
Isabelle Leboit, maraîchère biologique à Lormes, a souligné aussi la nécessité de communiquer pour surmonter les difficultés. «Le Morvan bénéficie d'€™un énorme potentiel pour accueillir des porteurs de projet. Pour faire connaître ma production je fais les marchés et je suis attentive au bouche-à-oreille» si important pour la publicité. Chaque semaine, Isabelle Leboit vend sur commande entre 10 et 15 paniers de produits de saison.
Le travail en réseau, les formations, le développement des services, la validation d'€™acquis d'€™expérience peuvent représenter autant de solutions pour les porteurs de projet. Autant d'€™aides à la création d'€™entreprise aussi, qui préservent l'€™emploi dans les territoires ruraux. En présentant les enjeux essentiels que sont l'€™accompagnement des jeunes, une meilleure connaissance de l'€™environnement et des organismes et en sensibilisant les différents publics à la communication, l'€™initiative «24h pour trouver un métier» a démontré que «Vivre et travailler en Morvan» c'€™était réellement possible.