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Foire aux Culards de Moulins-Engilbert

237 bêtes mises à la vente

La traditionnelle foire aux culards de Moulins-Engilbert a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. Organisée par la Sicafome de Moulins-Engilbert elle a rassemblé 237 bêtes.
Par Ma signature
237 bêtes mises à la vente
C’est Denis Godard qui a remporté le super prix d’honneur pour sa génisse âgée entre 24 et 36 mois.
La foire aux culards n’a pas failli à sa renommée en rassemblant 237 bêtes, vendredi 12 mai à Moulins-Englibert. S’il y avait moins d’animaux que l’an dernier, la qualité en revanche était supérieure puisque les bêtes les moins bonnes avaient été vendues auparavant au mois de mars par la Sicafome.
Avec une belle présentation et une qualité au rendez-vous, la foire a donc été fidèle à sa réputation d’envergure nationale.
58 pupitres étaient ouverts, le super prix d’honneur a été attribué au nivernais Denis Godard, pour une génisse vendue 4040€. «Une grande partie des bêtes primées proviennent du bassin nivernais, se félicite Alain Guinot, président du comité des foires, c’est donc une fierté pour nous et notre foire est toujours autant apprécié par les acheteurs qui viennent de toute la France».
Des acheteurs qui viennent apprécier des cours dans la moyenne des autres années et la qualité de bêtes vendues au prix cher.
Celles-ci sont destinées au marché du luxe, elles seront commercialisées principalement dans le midi et en région parisienne pour alimenter la restauration gastronomique et la boucherie haut de gamme. «Le culard reste une bête bien valorisée, explique Alain Guinot car le boucher vend tout. Il y a très peu d’os, quasiment que du muscles et peu de déchets. On retrouve une très grosse masse de viande sur la cuisse arrière ce qui donne aux morceaux leur caractère tendre et savoureux».
Cette viande vendue plus chère représente une réelle plus value pour les éleveurs, qui tiennent à poursuivre la tradition malgré les difficultés inhérentes à l’élevage.
Le culard est en effet plus fragile d’un point de vue cardiaque et les naissances qui s’opèrent systématiquement par césarienne nécessitent une surveillance accrue.