Le 20 août, la Société communale de chasse de Parigny-les-Vaux fêtait ses 100 ans d'existence. Ces derniers sont l'occasion pour les membres, et le président, de rappeler ses engagements autour de l'accessibilité, le respect, la sécurité, la solidarité, la préservation et la tolérance.
Une centaine de personnes se sont rassemblées le 20 août dernier afin de célébrer les 100 ans de la Société communale de chasse de Parigny-les-Vaux. Aujourd'hui présidée par Robert Lemoine, et ce depuis 50 ans, elle se créa en 1922 sous le nom de l'Association de Chasseurs propriétaires de la commune de Parigny-les-Vaux sous la houlette du président Flanault et son conseil d'administration. Si le temps a passé, Robert Lemoine a mis un point d'honneur à rappeler les engagements qui ont fait et qui font les bases de ce groupement.
Des convictions intactes
« Sur son territoire, la société a quatre modes de chasse : au grand gibier en battue – la plus importante – la chasse à l'approche, la chasse à la Bécasse et la chasse en plaine du petit gibier. Dans tous les cas nous entretenons de bons rapports avec les voisins. Cette société de chasse est une chasse populaire, accessible à tous. Elle est organisée et axée sur la sécurité, le respect des uns et des autres et la tolérance. Je rappelle que la chasse d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier et qu'il est l'affaire de tous d'être vigilants pour que la sécurité soit respectée que ce soit pour les chasseurs ou les personnes qui fréquentent nos territoires ».
Attaques ciblées
Ces mots résonnent également dans l'histoire passée de la société de chasse de Parigny-les-Vaux. « Dans les années 70 un car avait été installé pour accueillir les chasseurs. Il sera remplacé dans les années 80 par une nouvelle cabane. En 2010, des vandales la font exploser... portant un coup au moral de l'équipe. Après autorisation du maire de l'époque une nouvelle sera construite. Récemment, nous avons investi dans des miradors afin de garantir la sécurité de tous. Malheureusement, ils sont régulièrement maltraités... Devant la montée des anti-chasse, j'en appelle à la concertation, à la solidarité et à l'unité entre tous les chasseurs. Quel que soit le mode de chasse, il est respectable et doit être respecté ».
Clé de voûte
Il tient à préciser : « La nature change et sa perception aussi. Qu'on le déplore ou non, l'homme est devenu la première force qui la façonne. Dans ce contexte, le gibier n'est plus un don spontané que l'on cueille mais un patrimoine capitalisé dont on récolte les intérêts. L'espace de chasse français, même s'il demeure l'un des plus vastes d'Europe ne constitue plus un lieu de liberté et d'aventure mais une mosaïque de territoires limités et sociabilisés où bien souvent, seule, une décision concertée des différents acteurs peut conserver et restaurer une certaine vie sauvage ». Pour conclure : « la chasse est un élément incontournable dans la gestion de la Biodiversité et l'explosion des populations de faune sauvage, aujourd'hui la plupart du temps, elle est considérée comme une mission de service public ». Pour rappel, la Nièvre compte au total 1700 territoires de chasse du grand gibier (de 20 à 3000 hectares) et huit Groupements d’Intérêt Cynégétique (GIC) pour le petit gibier (Source : FDC 58).
