La récolte des premiers hectares de luzerne marque le début de la saison à la Déshy'21. L'ensemble des salariés et des saisonniers sont déjà sur le pont.
Go, go, go ! La campagne 2023 de l’usine de déshydratation de la Haute Seine est officiellement lancée. Celle-ci a débuté le 9 mai avec l’ensilage d’une toute première parcelle de luzerne, comme l’indique Didier Robin, président de la Déshy’21 : « C’est effectivement reparti, la luzerne est notre cœur de métier ! Cela dit, nous n’étions pas à l’arrêt pour autant, nous déshydrations encore du marc de raisin et de la sciure de bois pour produire des granulés il y a encore peu de temps. La luzerne, nous allons la récolter : encore plus de monde est mobilisé ».
Optimisme pour la suite
Des rendements de 2,5 à 3 t/ha ont été observés les premiers jours, comme le précise l’agriculteur de Baigneux-les-Juifs : « l’année n’est pas très précoce, il fait encore un peu froid et cela se ressent sur le développement des plantes. Ces premiers tonnages sont moyens voire corrects car la qualité est au rendez-vous. Nous sommes optimistes pour la suite car nous avons eu des précipitations, nous ne pouvons pas en dire autant tous les ans ». Le même nombre d’hectares que les précédentes campagnes, soit environ 1500, seront ensilés plusieurs fois cette année, informe Didier Robin : « nous espérons trois coupes, ce serait bien. Avec un rendement final de 8 à 9 t/ha, ce serait même parfait… Effectivement, notre surface de production reste identique, c’est une satisfaction. Les adhérents font une nouvelle fois confiance en leur bel outil, il faut saluer cette fidélité. La coopérative souffle d’ailleurs ses cinquante bougies cette année, cette longévité est tout sauf un hasard. Nous marquerons « le coup » lors de notre assemblée générale qui se tient jeudi 15 juin à la salle des fêtes de Baigneux ».
Une culture qui monte
L’actualité de la Déshy’21, c’est aussi le sarrasin. Un bâtiment de stockage est en cours de construction. Sa livraison est programmée entre le 15 août et le 1er septembre. « Cette culture fait désormais partie de nos bulletins d’engagement », souligne Didier Robin, « la structure qui est en train de voir le jour va nous permettre d’accroître notre capacité de stockage et de sécher le sarrasin dans de bonnes conditions. Notre volonté est d’arriver assez rapidement à 500, voire 600 tonnes, avant de viser le millier de tonnes un peu plus tard. Cela correspondra à peu de chose près à notre nouvelle capacité de stockage ». Un autre fait à souligner vient de la conjoncture et de la hausse inévitable des factures : « électricité, carburant, matériel, main-d’œuvre, tout y passe… Nos tarifs ont forcément un peu augmenté cette année, nous ne pouvions pas faire autrement. Malgré ce contexte, nous avons tout de même rémunéré l’adhérent 10 euros de plus à la tonne. Nous nous efforcerons à l’avenir de poursuivre cette amélioration de rémunération », termine le président.
