Salon de l'Agriculture
Deux apprentis bouchers de Côte-d'Or en concours au salon de l'agriculture

Berty Robert, avec communiqué
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Le 26 février, deux apprentis bouchers du CFA de Longvic, près de Dijon, participeront au Concours des jeunes bouchers de la filière Élevage et viande Interbev, dans le cadre du Salon International de l’Agriculture. La compétition comprendra aussi deux apprentis du CFA de Mercurey, en Saône-et-Loire.

Deux apprentis bouchers de Côte-d'Or en concours au salon de l'agriculture
Le Concours des jeunes bouchers organisé dans le cadre du Salon de l'agriculture est une formidable vitrine pour l'avenir de la profession. Deux apprentis de Côte-d'Or et deux autres de Saône-et-Loire seront parmi les compétiteurs.

Organisé par la filière Élevage et viande, sur le nouveau stand Interbev « Aimez-la viande, mangez-en mieux », présenté au Salon international de l’Agriculture (SIA), qui ouvre ses portes ce vendredi, porte de Versailles, à Paris, le Concours des jeunes bouchers distinguera, sous le regard d’un jury de professionnels, d’un Meilleur ouvrier de France (Mof), et des visiteurs, les meilleurs apprentis bouchers venus de toutes les régions de France. Ils vont défendre leur savoir-faire mais aussi la passion d’un métier exigeant et engagé. 18 apprentis s’affronteront pour faire montre de leur virtuosité aux travers de plusieurs épreuves techniques. Parmi eux, on trouve deux apprentis de Côte-d’Or : Enzo Rossi et Mathieu Muller, étudiants en brevet professionnel au sein du CFA de Longvic, près de Dijon.

« Partager la maîtrise de son métier »

« Pour les apprentis que nous accueillons sur notre stand, précise Jean-François Guihard, président d’Interbev et lui-même artisan boucher dans le Morbihan, cette compétition est une expérience très enrichissante. C’est l’occasion pour eux de partager avec les visiteurs du SIA la maîtrise de leur métier mais aussi leur volonté de s’engager, aux côtés de tous les maillons de la filière élevage et viande, en faveur d’une alimentation durable. Nous tenons à saluer le savoir-faire minutieux de ces jeunes professionnels mais aussi à démontrer, à travers ce concours, que le métier de boucher est une voie professionnelle ouverte sur l’avenir ». Les deux apprentis bouchers de Côte-d’Or seront confrontés à seize autres de leurs homologues venus de Paris, des Yvelines, de Haute-Savoie, de Saône-et-Loire (Jérémy Barbery et Marin Moreau, du CFA de Mercurey), du Haut-Rhin, de la Lozère, de l’Hérault et de l’Aude. Plusieurs épreuves techniques leur seront proposées : chaque journée de compétition (dimanche 26 février, mardi 28 et jeudi 2 mars) sera rythmée par trois manches éliminatoires, au cours desquelles six participants devront démontrer la maîtrise de leurs gestes et la minutie de leur savoir-faire. Découpe des pièces, désossage, barrage, ficelage, préparation, décoration… Autant d’étapes à exécuter avec précision pour préparer le morceau de viande qui leur sera confié. Pour désigner le gagnant, le jury évaluera chaque candidat sur des critères précis :

- Finesse et tenue des pièces de viandes travaillées

- Présentation finale des plateaux

- Propreté des postes de travail, des tabliers…

Épaule d’agneau, rôti de veau, côte de bœuf…

Durant la première épreuve, les participants s’affronteront sur la préparation d’une épaule d’agneau, un morceau aux multiples facettes. Ensuite les vainqueurs de cette première épreuve mettront leur technicité au service du traditionnel rôti de veau. Enfin, les deux finalistes tenteront de remporter le concours en se défiant sur l’une des pièces les plus emblématiques de la boucherie : la côte de bœuf. Temps fort d’une nouvelle génération talentueuse de professionnels de la boucherie, le Concours des jeunes bouchers sera l’occasion pour le public de venir découvrir les coulisses du travail réalisé avec le plus grand soin par les bouchers, et d’en savoir plus sur ce métier investi en faveur du « manger mieux ». Enzo Rossi et Mathieu Muller, les deux apprentis de Côte-d’Or, passeront leurs épreuves dimanche 26 février, alors que Jérémy Barbery et Marin, Moreau, leurs homologues de Saône-et-Loire, seront sous les yeux du jury jeudi 2 mars.

Deux Lauréats d'excellence pour la Bourgogne-Franche-Comté

Deux Lauréats d'excellence pour la Bourgogne-Franche-Comté

Les Prix d’excellence du Concours général agricole (CGA) ont été remis le 23 janvier lors d’une cérémonie au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Les trente-cinq lauréats ont été accueillis et félicités par le ministre Marc Fesneau, le président du Ceneca, Jean-Luc Poulain et le Commissaire général du CGA, Olivier Alleman. Ce prix récompense les producteurs dont les produits ont reçu une médaille lors des trois dernières éditions consécutives du CGA, soit 2019, 2020 et 2022, puisqu’en raison de la pandémie le concours de l’année 2021 a été annulé. 14 domaines ou coopératives ont été distingués dans la catégorie vins. 21 producteurs, artisans ou coopératives dans la catégorie « produits ». On trouve cette année deux lauréats de Bourgogne-Franche-Comté : Au Jambon de Bourgogne (Côte-d’Or) pour ses charcuteries cuites et persillées, et Gérard Simonin (Haute-Saône) pour ses eaux-de-vie aux fruits. Les produits primés vont de la charcuterie aux produits laitiers en passant par les confitures ou le miel. « Par leurs savoir-faire ils permettent de sublimer les terroirs en tirant la qualité vers le haut », a déclaré Jean-Luc Poulain, « et assurent aux producteurs une augmentation de 25 % de leur valorisation. » Depuis sa création il y a 150 ans, le CGA s’est adapté aux attentes actuelles, en prenant en compte la valorisation des paysages, l’activité dans les territoires et la transmission aux plus jeunes. Pour Marc Fesneau, « les prix d’excellence mettent à l’honneur le temps long, la constance et la régularité. » Cette année encore, pas moins de 20 000 producteurs se sont inscrits pour participer à ce concours.