Cocebi
Créer une dynamique sur la diversité des variétés de cultures

Christopher Levé
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Le lundi 12 juin a eu lieu la deuxième édition de la journée bio grandes cultures, organisée par la Cocebi. Après Charny-Orée-de-Puisaye l’an passé, c’est à Arces-Dilo que les agriculteurs avaient rendez-vous cette année.

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Cette seconde édition de la journée bio grandes cultures a eu lieu à Arces-Dilo.

Après Charny-Orée-de-Puisaye (chez Grégory Moreau), c’est à Arces-Dilo (plus précisément dans le hameau « Le Charme »), chez Christophe Dupuis, qu’a eu lieu la seconde édition de la journée bio grandes cultures, organisée par la Cocebi. Une journée à destination des adhérents et des partenaires de la coopérative qui s’est déroulée le lundi 12 juin. Et comme le dit lui-même Guillaume Conseil, président de la Cocebi, « l’objectif était le même que lors de la précédente édition : créer une dynamique sur la diversité en termes de variétés de cultures. Concrètement, c’est tester des variétés, faire venir des obtenteurs, des intervenants qui connaissant les cultures du blé dur et de l’avoine (des tests ont été faits sur toutes les variétés de céréales d’hiver), essayer d’améliorer les pratiques agronomiques, montrer l’intérêt du choix de la variété en amont. Car l’agronomie est importante, mais la sélection aussi ».
En effet, en bio, comme en conventionnel, le choix de la variété à une importance non négligeable. « Notamment au niveau de la protéine, qui est le nerf de la guerre », confirme Guillaume Conseil.
Puis, cette journée est aussi l’occasion d’accès les discussions autour de l’adaptation au changement climatique, qui passe, là encore beaucoup par le choix des variétés. « On va aller vers celles qui seront plus adaptées au climat actuel, qui nécessitent d’un peu moins d’eau, qui résistent mieux aux coups de chaud. Tout cela dépend aussi des types de sols ».

Monter en compétence

Quatre ateliers étaient animés lors de la matinée : sur le blé dur, sur l’avoine, sur les matériels hétérogènes et les semences de population, et sur la biodiversité. « À travers ces ateliers, on présente les résultats que l’on a observés sur tous ces essais. On organise des ateliers assez techniques afin que l’on puisse tous monter en compétence, grâce aux intervenants. On en profite aussi pour échanger entre nous, en partageant nos expériences et en écoutant les besoins que l’on peut avoir pour les années futures. En ce moment, le marché du bio est un peu pesant, alors il y a des choses à privilégier. Et plus on se voit, mieux on peut s’orienter », développe Guillaume Conseil.
L’après-midi, une démonstration de matériels a été organisée, avec du fauchage et de l’andainage, « qui sont des techniques qui prennent de plus en plus d’ampleur pour adapter les récoltes ».
Une journée qui s’est conclue par la visite d’une plateforme d’essais, sur Migennes, avec des lentilles et des cultures de printemps, faits en partenariat avec SeineYonne.