Grippe aviaire
Le risque redevient élevé sur le territoire français

C. L. d'après communiqué
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Suite à la décision du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de relever le niveau de risque vis-à-vis de la grippe aviaire, de « modéré » à « élevé » sur l'ensemble du territoire français, les services de l'État dans l'Yonne appellent les éleveurs de volailles icaunais à la plus grande vigilance. 

Grippe aviaire
Le risque concernant la grippe aviaire redevient élevé sur l'ensemble du territoire français.

Les services de l’État dans l’Yonne appellent les éleveurs de volailles du département à la plus grande vigilance pour surveiller quotidiennement l’ensemble de leurs élevages et les signes d’alerte, en ce qui concerne l’influenza aviaire, ou plus communément appelée la grippe aviaire. Cela fait suite à la décision du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de relever le niveau de risque vis-à-vis de cette maladie de « modéré » à « élevé » sur le territoire français, depuis du 5 décembre.
La préfecture de l’Yonne rappelle que toute augmentation anormale de mortalité doit conduire à appeler sans délai un vétérinaire sanitaire.

Des mesures de prévention immédiates

Alors, quelles conséquences pour les éleveurs ? Le passage en risque « élevé » entraîne la mise en œuvre immédiate des mesures de prévention et de biosécurité renforcées, sur l’ensemble du territoire, par les acteurs professionnels, comme : la mise à l’abri ou la protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos) ; la mise à l’abri et la protection de l’alimentation et de l’abreuvement des oiseaux dans les établissements détenant plus de volailles ; l’équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou d’équivalents, empêchant toute perte significative de plumes et duvets par un camion plein ou vide ; l’interdiction de rassemblements de volailles et d’oiseaux captifs ; l’interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu’au 10 avril 2024, ainsi que la restriction aux transports d’oiseaux appelants (pour la chasse) et l’interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés (oies, cygnes, canards…).
À noter que les particuliers (détenant moins de 50 volailles) sont, quant à eux, invités à appliquer les mesures de biosécurité (disponible en ligne sur le site du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire à agriculture.gouv.fr).
Pour rappel : la consommation de viande, de foie gras, d’œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille, ne présente aucun risque pour l’homme.