Moissons 2023
Bilan global des moissons en Côte-d'Or avec tous les acteurs concernés

FDSEA 21 et Chambre d'agriculture
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La FDSEA de Côte-d'Or et la Chambre d’agriculture ont réuni toutes les OPA et l’administration afin de partager les enseignements de la dernière moisson. L'illustration d'un important travail en commun.

Bilan global des moissons en Côte-d'Or avec tous les acteurs concernés
La réunion s'est tenue à la Maison de l'agriculture le 7 septembre, à Bretenière.

Les instituts techniques Terres Inovia et Arvalis, les organismes stockeurs Dijon Céréales, Bourgogne du Sud, 110 Bourgogne et Bresson, Groupama, Pacifica, la MSA et CER France, ainsi que les représentants de l’administration et du Conseil départemental de Côte-d’Or se sont réunis le 7 septembre à Bretenière en compagnie des représentants des céréaliers de la FDSEA21 et des GEDA, autour de la Chambre d’agriculture et de la FDSEA21 pour un bilan des moissons des cultures d’hiver 2022-2023. La Chambre d’agriculture a ainsi pu présenter le bilan climatique et les premiers résultats de son enquête récolte, puis Arvalis et Terres Inovia ont animé les discussions autour de leurs productions. Les organismes stockeurs ont fait part des rendements et mesures qualitatives constatés. Pacifica et Groupama sont ensuite intervenus sur les premières informations autour de l’assurance récolte réformée, et enfin CER France a abordé l’analyse économique des premières données, notamment les tendances déjà perceptibles depuis 2022.

Partage de données

Les constats des difficultés climatiques majeures de la campagne et des moissons hétérogènes en qualité, en rendement et en marge - dans un contexte d’inflation majeure de tous les intrants - sont partagés par tous, et parfaitement transmis à l’administration. Le partage de données et des axes de travail a eu lieu sereinement, permettant à tous les organismes d’entretenir le lien qui se poursuit tout au long de l’année, dans le cadre d’expérimentations terrain, de partage de connaissance, d’échanges sur les meilleures préconisations entre techniciens, pour aller jusqu’à la justification de demandes plus politiques (nécessaire maintien de produits de traitement des insectes, azote à l’automne sur colzas et moutardes, travaux à envisager pour encore optimiser les dates de semis en céréales en fonction des secteurs, ou encore adaptations à la marge du nouveau système de gestion des risques climatiques, par exemple). Nous remercions tous les organismes qui participent d’années en années à ces travaux, mettant à disposition leurs chiffres et leur temps.