Contractualisation bovine
Désormais, place à la rédaction des contrats
Après plusieurs journées de formations, la FDSEA de l’Yonne et les JA 89 se sont à nouveau réunis avec des éleveurs, cette fois pour débuter la rédaction de contrats dans le cadre de la contractualisation obligatoire en viande bovine depuis le 1er janvier dernier.
Depuis le 1er janvier 2022, la vente de bovins allaitants (vaches, génisses et mâles de plus de 12 mois) doit obligatoirement être soumise à contractualisation entre l’éleveur et son premier acheteur. Une loi résultant de la loi Égalim 2.
Après plusieurs journées de formation, la FDSEA de l’Yonne et les JA 89 se sont une nouvelle fois réunis avec des éleveurs, le mardi 10 mai, où l’objectif était « de rédiger nos propres contrats », lance Charles Baracco, président des Jeunes agriculteurs de l’Yonne. « Ce qui nous intéresse dans cette contractualisation, en tant que syndicat, c’est que, pour une fois, nos coûts de production pourraient être pris en compte », poursuit-il.
Obtenir le juste prix
Ces contrats engagent l’éleveur et son premier acheteur sur trois ans. Mais il ne s’agit pas de fixer des prix fermes. « Le but est plutôt de définir une méthode de calcul », explique Charles Baracco. « On aurait un prix qui serait défini à la fois sur le prix du marché, ce qui a toujours été le cas, et à la fois sur une proportion qui intégrerait les coûts de production des éleveurs. Car ce que nous voulons, c’est le juste prix. Et le juste prix, c’est lorsque l’on prend en compte les coûts de production ».
Dès le 1er juillet, cette contractualisation s’appliquera également à tous les animaux de race à viande maigres pour engraissement, sans âge minimum. Puis, dès le 1er janvier 2023, elle concernera tous les animaux destinés à la boucherie.
D’autres formations seront proposées par la FDSEA de l’Yonne au cours des prochains mois pour continuer de travailler sur ce sujet, avec les éleveurs.
