Chasse
Les prélèvements de la saison

AG
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La Fédération des chasseurs de Côte-d'Or a présenté son bilan cynégétique et évoqué les perspectives de dégâts de gibier lors de ses réunions de secteurs.

Les prélèvements de la saison
Le tableau de chasse sangliers fait état de 16 262 prélèvements à la date du 2 mars.

La saison de chasse tire à sa fin. En gros gibier, seul le sanglier peut encore être prélevé et ce, jusqu’au 31 mars. Lors de ses réunions de secteurs, la Fédération départementale des chasseurs a donc présenté un bilan cynégétique quasi exhaustif. Exactement 16 262 sangliers étaient prélevés à la date du 2 mars : ce nombre est en diminution de 5 % par rapport à l’an passé (-810 prélèvements). Pour mémoire, les saisons 2020-2021 et 2021-2022 s’étaient respectivement terminées sur des « scores » de 16 005 et 17 072. Le nombre de chevreuils, lui, est quasi stable avec 11 775 prélèvements (-113 animaux, soit -1 % par rapport à 2021-2022). Les grands cervidés sont quant à eux en assez nette augmentation avec un total de 1 220 animaux prélevés (+9 %, soit +98 cerfs en un an).

Moins de dégâts ?

Les dégâts de gibiers ont également été abordés lors de ces réunions. Le dernier exercice, clôturé le 30 juin 2022, fait état de 1 800 dossiers indemnisés (+72 % par rapport à 2020-2021). Le nombre de quintaux indemnisés bondit lui aussi (117 280, soit une augmentation de 87,7 % en un an). Les montants indemnisés atteignent le montant inédit de 2 656 954 euros, avec une hausse de 157 % par rapport à la précédente campagne. Des populations de gibier importantes, une faible fructification forestière et le contexte géopolitique avec la guerre en Ukraine expliquent ces fortes hausses. Des améliorations sont envisagées pour l’année en cours : un point intermédiaire a d’ailleurs été dressé à la date du 17 février. Le nombre de dossiers « ouverts » était en diminution de plus de moitié (-51 % avec 702 dossiers, contre 1 435 à la même date l’an passé). Les montants demandés étaient aussi en net recul (1 008 298 euros contre 2 322 349, -57 %), tout comme : les volumes demandés (39 954 quintaux contre 126 228, -68 %), les surfaces demandées en perte de récolte (809 ha contre 1 987 ha, -59 %) et les surfaces demandées en remise en état (362 ha contre 852 ha, -57 %).