Emploi
Les viticulteurs ont trouvé leurs équipes de vendangeurs... au moins pour le début

Christopher Levé
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Alors que les vendanges vont débuter dès la semaine prochaine pour les crémants, les équipes de vendangeurs sont quasiment complètes pour les domaines. Du moins au début. Car si de nombreux étudiants sont présents les premières semaines, ces derniers reprennent les cours le 5 septembre, laissant des postes à pourvoir.

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Des permanences emploi ont eu lieu au pôle emploi d'Auxerre, en présence de Florine Grange (AVE 89) et de France Lahutte (Anefa) (de gauche à droite).

Les vendanges commencent lundi 22 août dans l’Yonne. D’abord par les crémants, comme toujours, puis par les vins tranquilles dès la semaine suivante.
Une question revient chaque année : les domaines ont-ils trouvé leurs équipes de vendangeurs ? La réponse est « oui », comme l’affirme France Lahutte, animatrice Anefa Yonne. Du moins pour les quinze premiers jours. « Il y a pas mal d’étudiants mais ils ne reprennent les cours le lundi 5 septembre (pour la majorité). Le souci du manque de main-d’œuvre va donc davantage se poser sur les dernières semaines », indique-t-elle.

700 postes à pourvoir chaque année

Dans le département, il y a environ 700 postes à pourvoir pour la période des vendanges. Depuis quelques années, la problématique de recrutement s’accroît. Alors, pour tenter de contrer cela, un partenariat a eu lieu entre l’Anefa et Pôle emploi. « Une vingtaine d’offres ont été reçues par Pôle emploi, ce qui est bien plus que les autres années. Le travail de l’Anefa était d’inciter les viticulteurs à déposer leurs offres chez Pôle emploi », explique France Lahutte.
Aussi, pour trouver de la main-d’œuvre, trois permanences ont eu lieu au Pôle emploi d’Auxerre, avec la présence de l’Anefa et d’AVE 89. Une rencontre a également eu lieu jeudi, au Pôle emploi de Tonnerre, entre le groupement d’employeurs (qui avait besoin d’une vingtaine de postes de son côté, ndlr) et les personnes accompagnées par le Conseil départemental.
Mais selon France Lahutte, un point noir empêche les vignerons de recruter plus facilement : « l’hébergement sous tentes au sein des domaines, qui est aujourd’hui interdit. On essaye de faire changer cela au niveau national pour que ce soit autorisé pour les domaines équipés, ce qui faciliterait la vie des vendangeurs et le recrutement pour les viticulteurs. Ce serait un vrai plus pour les personnes qui ne sont pas mobiles ou pour ceux qui font les saisons », conclut l’animatrice de l’Anefa.

Une journée vendanges

Une journée vendanges sera organisée chez Fabien Dauvissat, début septembre (date à définir), à Milly, par l’Anefa et la FDSEA, en partenariat avec le Conseil départemental. L’objectif est de mettre en valeur le dispositif du cumul RSA/vendanges, une nouvelle fois reconduit cette année. Des salariés du Conseil départemental ainsi que des bénéficiaires du RSA seront présents.