Matériel d'élevage
CNMS innove sur les blocs de sel
Au dernier Sommet de l'Élevage, Nicolas Coppeaux, fabricant côte-d'orien de matériel dédié au secteur, présentait deux nouveautés destinées à mieux protéger les blocs de sel qu'apprécient les bovins.
À travers sa société Coppeaux Nicolas Mécano Soudure (CNMS) basée à Bard-lès-Époisses, dans l'ouest de la Côte-d'Or, Nicolas Coppeaux, par ailleurs éleveur, a été partie prenante de la concrétisation du projet Bov'Adapt (voir article ci-dessus) : c'est lui qui a fabriqué cette cage de contention innovante. Mais sa présence au dernier Sommet de l'Élevage, près de Clermont-Ferrand, lui permettait aussi de présenter sa gamme d'équipements pour l'élevage et notamment de mettre en lumière deux nouveautés de sa conception. La première, c'est le Support bloc à lécher : un dispositif conçu cette année et qui permet de mettre les blocs de sel à lécher pour les bovins à l'abri de salissures ou d'éventuels risques de propagation de problèmes sanitaires pour les animaux.
Éviter le parasitisme
« Ce support qu'on peut planter dans le sol, explique Nicolas Coppeaux, permet d'éviter le parasitisme lié aux défections au pied des pierres à sel. Il permet aussi que ces pierres à sel soient consommées en totalité. Ce dispositif existe en deux versions : une en système prairie, à planter dans le sol, l'autre en système pour bâtiment, qui peut être fixé sur une barrière ou un côté de râtelier. Ça répond à une demande des Groupements de défense sanitaire (GDS) face à la menace de la tuberculose bovine. La pierre à sel se trouve rehaussée afin d'éviter tout contact avec la petite faune sauvage ». Le bloc de sel se trouve ainsi mieux isolé tout en restant accessible aux animaux. CNMS a l'habitude d'innover : c'est aussi cette entreprise qui a conçu un bac à eau multi-espèces, avec une partie basse et une partie haute, permettant aux moutons ou aux veaux de s'abreuver au même point que les gros bovins. Les nouveaux Support bloc à lécher sont mis sur le marché au prix de 250 euros HT pour le système prairie et 150 euros HT pour le système bâtiment.