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Un nouveau bonnet pour promouvoir le Comté

Séverine Vivot
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Vous connaissiez le bonnet Comté blanc, avec son liseré vert et sa jolie broderie. Un « classique » qui permet à toutes les têtes qui l’arborent de rester bien au chaud. Dorénavant, il faudra compter avec le bonnet Comté noir. Cadeau apprécié à l’occasion des fêtes de fin d’année, ce nouvel accessoire promotionnel ne manque pas d’éthique.

Un nouveau bonnet pour promouvoir le Comté
Le nouveau bonnet Comté, de couleur sombre, est fabriqué à Saint-Didier en Velay, en Haute-Loire, près de Saint-Etienne, par l'entreprise Le Drapo.

Victime de son succès, il n’est pas encore disponible partout. Si le nouveau-né de la boutique de la Maison du Comté, à Poligny, dans le Jura, est vendu sur place, il se retrouve néanmoins petit à petit dans les magasins des fruitières du massif jurassien. « Nous avons d’abord commandé 5 000 pièces, parties comme des petits pains. Une nouvelle commande de 5 000 bonnets nous amènera plus de souplesse dans la gestion des stocks » explique Myriam Chevalier-Dole, responsable de la Maison du Comté. « Ce nouveau bonnet ne remplacera pas le précédent. Ils ont vocation à cohabiter parce que l’un et l’autre répondent à des demandes différentes » poursuit la responsable. Si le bonnet blanc est particulièrement visible le long des pistes de ski, porté par les supporters des biathlètes et autres fans de cyclo-cross (on se souvient d’Hélène Clauzel, cycliste de niveau mondial originaire de Besançon et venue disputer la manche de coupe du monde dans sa ville d’origine en novembre, dernier remerciant les supporters aux bonnets Comté sur sa page Facebook) il est aussi un souvenir à remporter chez soi pour les visiteurs de la Maison du Comté et pour tous les gourmands et fervents défenseurs de ce fromage.

Fabrication française

Plusieurs raisons expliquent la volonté d’offrir une nouvelle version du bonnet Comté : « La boutique du musée doit se renouveler sans cesse en offrant de nouveaux produits. La durabilité, l’empreinte environnementale et la qualité ont été les maîtres-mots qui ont poussé l’équipe, composée de collaborateurs et de professionnels de l’interprofession, à choisir un bonnet fabriqué en France » explique Myriam Chevalier-Dole. Les couleurs, la matière, avec ou sans pompon, sont des questions traitées directement avec le fabricant. Celui-ci connaît les tendances, il est de bon conseil pour orienter les choix et décider d’aller vers un modèle plutôt fantaisie ou plutôt classique. Côté tarif, le bonnet blanc est disponible à la boutique de la Maison du Comté à 10 € tandis que le bonnet noir fabriqué en France est à 24,90 €. Avec ce bonnet foncé, on s’affiche indéniablement dans quelque chose de classique, de plus chic. La fabrication semi-artisanale contraint l’entreprise à sortir de ses ateliers des petites quantités de bonnets. « C’est un choix assumé et lorsqu’il est expliqué, parfaitement compris ». Les plus chanceux l’ont déjà et pour les autres, ne dit-on pas que lorsqu’on attend un peu, on a plus de plaisir à recevoir ?