Économie
Cerfrance Côte-d'Or en assemblée territoriale
L’entreprise tenait son assemblée de territoire le 8 novembre pour le département de la Côte-d’Or.
Une gouvernance renouvelée pour affronter de nouveaux défis : voici le panorama présenté le 8 novembre aux adhérents de Cerfrance, à l’occasion de l’assemblée territoriale de l’organisme, pour la Côte-d’Or, à Quetigny. Rappelons que Cerfrance 21 est une composante de Cerfrance BFC qui regroupe les départements de la Côte-d’Or, de l’Yonne, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort. Eric Coquille, qui présidait le conseil d’administration de Cerfrance BFC depuis plusieurs années, va passer la main le 28 novembre. En parallèle, la structure compte aussi un nouveau directeur général en la personne de Thomas Lemaître, qui a pris ses fonctions à la fin du mois de juillet. C’est un binôme renouvelé qui représentera donc l’entreprise dans quelques jours et qui devra poursuivre la conduite d’un chantier de refonte de l’organisation. En Côte-d’Or, Cerfrance, c’est neuf agences (Châtillon-sur-Seine, Montbard, Darcey, Mirebeau-sur-Bèze, Semur-en-Auxois, Pouilly-en-Auxois, Saint-Apollinaire, Nuits-Saint-Georges et Beaune) et le département est divisé en quatre grands secteurs placés sous les responsabilités de Milan Petric (par ailleurs directeur de territoire Côte-d’Or), Marie-Pierre Lanier et Emmanuel Blanchet. Sur le secteur de Semur-en-Auxois, un nouveau responsable est en cours de recrutement.
Contexte inflationniste
Le chantier de réorganisation en cours au sein de Cerfrance BFC est une nécessité d’adaptation à un contexte mouvant, comme a pu l’expliquer Eric Coquille : « nous sommes confrontés à de fortes tensions sur tous les métiers, notamment dans ceux de la comptabilité. En Côte-d’Or, dans ce domaine, il nous manque 8 personnes ». On le comprend, ceci peut entraîner des délais plus longs dans certains traitements de dossiers. C’est pourquoi Cerfrance BFC souhaite mettre en place un système qui permettrait de transmettre un dossier à un autre bureau qui aurait plus de disponibilités. Un fonctionnement qui devrait être instauré fin 2024. Par ailleurs, de manière plus générale, l’entreprise doit aussi faire face aux effets de l’inflation. Cela s’est traduit par des impacts multiples : hausse de la masse salariale, de l’énergie, des coûts d’accès aux logiciels, et frais généraux qui se sont affichés en hausse de 17 %. Pour Eric Coquille il y a donc nécessité d’augmenter les tarifs mais selon une dynamique qui se veut maîtrisée au maximum : « En février 2022, précisait le président du conseil d’administration : nos tarifs ont augmenté de 4 %, mais si nous avions voulu couvrir toutes les hausses que nous subissons, nous aurions dû appliquer une hausse de 8 % ». C’est le cas pour 2023 et il faudra encore s’attendre à + 7 % pour 2024, soit, au total, + 19 % en trois ans. Tout cela s’inscrit dans un contexte où les missions de Cerfrance BFC s’élargissent régulièrement, avec, par exemple, une forte hausse des missions de conseil en environnement, ou encore pour ce qui touche à l’organisation, la gestion ou la transmission du patrimoine privé ou professionnel. Se profile enfin l’accompagnement des adhérents face à la généralisation prochaine de la facturation électronique (voir également article sur l’assemblée territoriale de l’Yonne, ci-dessus).
Quatorze délégués de territoire élus
Lors de l’assemblée du 8 novembre, 14 nouveaux délégués de territoire ont été élus pour la Côte-d’Or. Il s’agit de : Yves Asdrubal, Jean-Marc Bard, Laurent Chevalier, Vincent Lavier, Louis Lhuillier, Olivier Massard, Christophe Masson, Jean-Patrice Ollin, Florian Payot, Jean-Marie Princen, Stéphane Raillard, Marc Rebulliot, Fabien Sulliot, Pascal Tatigny.