CerFrance
Comprendre les enjeux de la facture électronique

Christopher Levé
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L'assemblée de territoire de l'Yonne de CerFrance s'est tenue le jeudi 9 novembre, à Appoigny. À cette occasion, un temps de présentation et d'explication sur la facture électronique, bientôt applicable pour toutes les entreprises françaises, a été prévu. 

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Philippe Dubief, membre du bureau de CerFrance BFC, a parlé de la facture électronique lors de l'assemblée de territoire de l'Yonne.

Outre l’activité et les projets de CerFrance BFC, qui ont été présentés lors de l’assemblée de territoire de l’Yonne de CerFrance, le jeudi 9 novembre, à Appoigny, un sujet a longuement monopolisé l’attention de l’assemblée présente : celui de la facture électronique. « C’est un enjeu extrêmement important dans les prochains mois », assure Philippe Dubief, membre du bureau de CerFrance BFC. « Comme dans d’autres pays, le gouvernement français a souhaité que l’ensemble des entreprises, qu'elles soient petites, moyennes ou grandes, passent toutes à la facture électronique ».
Si les dates de passage à ce nouveau mode étaient initialement prévues entre 1er juillet 2024 et le 1er juillet 2025, ces dates ont récemment été repoussées par le gouvernement. « Cela, se fera sans doute entre le 1er septembre 2025 et le 1er septembre 2026 », poursuit Philippe Dubief qui annonce que ces dates seront « probablement officialisées lors du prochain projet de loin des finances qui est en train de se faire en ce moment et qui verra le jour à la fin de l’automne ».
Aussi, pour Thomas Lemaitre, directeur général de CerFrance BFC, « la facture électronique, c’est un peu comme la carte Vitale. C’est elle qui gère l’ensemble des flux. Le système de la facturation électronique est quelque part identique, avec cette notion de gestion de flux, avec l’identification de différents opérateurs vers qui envoyer des données ».

Vers la digitalisation de l’ensemble des processus intra-entreprises ?

Alors, pourquoi la mise en place de la facturation électronique ? « Il y a, de la part de l’État, une volonté de pouvoir contrôler et transférer des éléments très rapidement, revenant auprès de l’administration fiscale, à travers ce processus », répond Thomas Lemaitre.
Plusieurs objectifs découlent de ce nouveau processus à venir : l’accélération des délais de paiement, la réduction des coûts de traitement des factures (au niveau français, aujourd’hui, il est estimé qu’une facture coûte aux entreprises de 10 à 35 € par émission), pouvoir envoyer et recevoir rapidement les factures, s’assurer de la conformité de la facture et de l’archivage, la lutte contre les fraudes en matière de TVA, garantir l’authenticité des factures, faciliter les contrôles, ou encore connaître en temps réel l’impact des mesures politiques prises sur l’économie.
« À travers la facture électronique, l’État souhaite aller plus loin et digitaliser l’ensemble des processus intra-entreprises », affirme Thomas Lemaitre.
En attendant, CerFrance BFC encourage ses adhérents à commencer la transition vers la facture électronique dès maintenant. « Bien évidemment, CerFrance BFC est là pour vous conseiller et vous accompagner dans toutes vos démarches. Grâce à notre réseau CerFrance national, mais aussi grâce à l’investissement de notre CerFrance BFC, le travail sur la facture électronique a été engagé il y a un peu plus d’un an, avec la création d’un outil, une plateforme numérique (Effinum) qui est aujourd’hui en phase de test opérationnel », conclut Philippe Dubief.