CerFrance BFC
L'entreprise se tourne vers l'IA

Christopher Levé
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L'assemblée de territoire pour l'Yonne, de CerFrance BFC, a eu lieu le lundi 4 novembre, à Auxerrexpo. À cette occasion, les enjeux à venir ont été présentés, tous grandement axés sur la transition numérique, notamment avec l'arrivée de l'intelligence artificielle.

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Philippe Dubief, président du conseil d'administration de CerFrance BFC, lors de l'assemblée de territoire de l'Yonne le lundi 4 novembre.

Lors de l'assemblée de territoire pour l'Yonne de CerFrance BFC, Renaud Vigneaux, vice-président délégué au territoire de l'Yonne, a rappelé que cette rencontre était « un lieu privilégié pour des échanges, pour ancrer notre volonté commune de faire évoluer notre association dans nos départements vers toujours plus de dynamisme, de solidarité et d'innovations ».
Et lorsque l'on parle d'évolution, cela se traduit par des défis majeurs à relever pour CerFrance BFC, s'articulant autour de valeurs portées par l'entreprise : la proximité, la confiance, l'authenticité et l'indépendance. « Il y a d'abord l'enjeu de créer une culture propre à l'ensemble de l'association de gestion et de comptabilité sur l'ensemble du périmètre. Cela passe par l’harmonisation d'outils pour avoir des méthodes de pratique qui soient identiques sur l'ensemble du territoire, pour faire face à nos enjeux de demain », indique Thomas Lemaître, directeur général de CerFrance BFC.
Vient ensuite un volet important pour CerFrance BFC : la transition numérique. « Nous avons une évolution réglementaire et législative importante sur la facture électronique, mais aussi technologique avec l'intelligence artificielle (IA). Cela aura des impacts sur toutes les parties mais l'objectif est d'accompagner les adhérents en leur apportant des services appropriés pour qu'ils puissent passer ce cap en toute sérénité », ajoute Philippe Dubief, président du conseil d'administration de CerFrance BFC.
« Sur l'enjeu de l'IA, pour CerFrance BFC, la question est de savoir comment l'entreprise s'organise autour d'elle. On est au tout début de ce que va apporter l'IA dans l'ensemble de nos métiers. Cela ne va pas remplacer l'humain, mais l'augmenter, c'est-à-dire que demain, chacun d'entre nous en tant que collaborateur, on aura de l'IA qui va nous accompagner dans nos métiers. Cela va fondamentalement changer la façon dont on produit les prestations livrées en tant qu'adhérent mais également la façon dont nous les produisons et accompagnons les adhérents au quotidien », reprend Thomas Lemaïtre.

La souveraineté numérique

Dans cette lignée, vient l'enjeu de la compétence. « Aujourd'hui on exerce des métiers, au sein de CerFrance, qui sont avant tout techniques dont la valeur ajoutée pour les adhérents concerne à la fois la technique et la relation humaine. Avec l'arrivée de l'IA, l'enjeu est double : intégrer l'IA, monter en compétence et en acquérir de nouvelles pour l'ensemble des collaborateurs lié à l'arrivée de l'IA pour encore mieux accompagner les adhérents, notamment en termes de qualité de la relation humaine », continue le directeur général.
La transition numérique passera aussi par sa souveraineté. « C'est un élément fondamental au sein de CerFrance BFC sur lequel nous travaillons depuis très longtemps, pour garantir la sécurité des données des adhérents », ajoute Philippe Dubief. « Au-delà de la sécurité, il s'agit de garantir aux adhérents de garder la main sur le flux des données ».
Autre enjeu : la RSE (responsabilité sociale de l'entreprise). Sur ce sujet, le travail est déjà engagé « mais il sera accentué parce qu'il sera une condition d'accès à certains marchés, qu'ils soient départementaux, régionaux voire nationaux. Cette RSE est le reflet des valeurs portées par le CerFrance dans sa raison d'être : une contribution à la performance environnementale et de promouvoir des pratiques durables en intégrant des solutions et services innovants, favorisant une gestion responsable et durable », détaille le président.
Enfin, le dernier enjeu concerne le temps. « Aujourd'hui, on est face à une accélération du temps de l'entreprise qui va encore s'accroître avec l'arrivée de la facture électronique en 2026-2027. Les adhérents attendent de nous de la proactivité, de l'anticipation, encore plus demain. Pour répondre à ses attentes, l'entreprise devra s'organiser, cela passera par la mise en place d'actions qui passera par un plan stratégique défini sous trois notions : fixer un cap, la convergence des actions, et la cohérence des objectifs », conclut Thomas Lemaître.
Les enjeux sont nombreux pour CerFrance BFC pour les mois à venir, qui devra mettre tout en œuvre pour assurer sa mission première : accompagner au mieux ses adhérents.