Safer
Coup de pouce aux installations

Chloé Monget
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Le 6 novembre, à Saint-Benin-d'Azy, la Safer a effectué une remise de chèques à six jeunes installés nivernais.

Coup de pouce aux installations
De gauche à droite : Romain Hénard, Guillaume Relut, Cyrille Forest ( président du Comité technique départemental (de la Nièvre), Aurore Gautherin, Quentin Hecht et Julien Perrot (Aude Martin n'était pas présente – excusée), lors de la remise de l'aide le 6 novembre à Saint-Benin d'Azy.

Le renouvellement des générations en agriculture est un enjeu pour l'avenir à nombre d'égards et afin d'épauler les jeunes à s'installer, un fonds d'aides est prévu par la Safer. Cette année, pour la Nièvre, la remise de chèque s'est déroulée à Saint-Benin-d'Azy, le 6 novembre. Jean-Luc Leroy, directeur départemental de la Safer, indique : « Ce fonds est alimenté par une partie des bénéfices de la Safer Bourgogne Franche-Comté et redistribué, dans toute la Région, aux jeunes répondant à certains critères ». Au titre de ses résultats 2023, la Safer Bourgogne Franche-Comté aura versé un total de 20 000 euros à 22 bénéficiaires dont 6 dans la Nièvre.

Philippe de Segonzac, directeur régional de la Safer BFC, développe : « nous accompagnons un nombre très important de jeunes, et afin de pouvoir en aider un maximum pour cette année, avec l'enveloppe dédiée, les critères d'attributions ont été légèrement revus ». Ainsi, si au départ tous les jeunes (de moins de 40 ans) ayant réalisé une rétrocession en propriété et/ou location avec la Safer sont éligibles, seuls ceux bénéficiant de la DJA pouvaient prétendre à ce coup de pouce pour 2024. Pour rappel, l'aide prend la forme d'une contribution financière (jusqu'à 2 000 euros) aux frais d'actes.

Tout en nuance

Pour la Nièvre, ce sont donc 6 jeunes qui ont reçu leur chèque le 6 novembre : Guillaume Relut, Julien Perrot, Romain Hénard, Quentin Hecht, Aurore Gautherin et Aude Martin. Cyrille Forest, président du Comité technique départemental de la Nièvre de la Safer, pointe : « les montants varient en fonction des frais impliqués ». Si tous les jeunes ont réceptionné le montant joyeusement, certains déplorent tout de même que la somme allouée ne couvre pas l'intégralité des frais. En parallèle, ils évoquent également la période d'installation comme « un moment difficile à supporter financièrement, d'autant plus lorsque les aides tardent à arriver ». En effet, durant l'événement, quelques-uns des jeunes, pour certains installés depuis bientôt deux ans, viennent seulement de recevoir leur DJA… Malgré tout, tous remercient la Safer pour son implication dans le traitement de leurs dossiers.