Moissons
C'est déjà fini, avec deux semaines d'avance

Christopher Levé
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Les moissons sont déjà terminées (pour la première vague) avec une quinzaine de jours d’avance par rapport à une année dite « normale ». Si une nouvelle fois une hétérogénéité est à noter, dans l’ensemble, ces moissons semblent correctes en qualité et en quantité. C’est du moins ce qu’observe Kamel Ferrag, agriculteur à Villiers-Vineux.

Moissons
Kamel Ferrag et Morgan Pierron, agriculteurs à Villiers-Vineux, constatent des résultats corrects cette année pour les céréales moissonnées.

Avec les moissons qui se terminent au 14 juillet, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette année, elles ont été précoces. « On a 15 jours d’avance. C’est l’effet des canicules de mai et de juin », assure Kamel Ferrag, agriculteur à Villiers-Vineux. « Elles ont débuté fin juin pour nous, comme pour tout le monde dans le département. Et tout s’est enchaîné, pas comme l’année dernière où nous avons été interrompus par la pluie. Globalement, cela s’est bien passé, il n’y a pas eu trop d’épisodes de grosses chaleurs ».
Lui et son associé Morgan Pierron observent des rendements « corrects » cette année, malgré « des variations. C’est une nouvelle fois hétérogène », constate Kamel Ferrag. « Pour le blé, nous serons entre 55 et 60 q/ha en moyenne, pour nos 100 ha. Avec un PS autour de 77 en moyenne et des protéines situées entre 11,5 et 14 % ».

Dans l’attente des maïs

Quant à l’orge d’hiver ? « Nous avons fait 50 q/ha de moyenne. Nous avons déjà fait mieux, même si nous sommes sur des terres argilo-calcaires qui sont un peu plus compliquées », poursuit-il.
Pour les deux associés, également éleveurs, le regard va désormais se porter sur les maïs. Si, pour l’heure, ils sont plutôt beaux, « il ne faudrait pas qu’il fasse trop chaud d’ici la récolte », commente Kamel Ferrag, au risque de les voir se détériorer.