Amoma 58
Voyage en Belgique

Chloé Monget
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À cause des restrictions sanitaires, l’Amoma 58 avait repoussé son voyage en Belgique – où l’association avait été invitée par la députée européenne Anne Sanders. Après quelques années d’attente, cette excursion a enfin en lieu.

Voyage en Belgique
Après plusieurs années d'attente, le voyage au Parlement européen a enfin pu avoir lieu du 31 mai au 1er juin dernier. Crédit photo : AMOMA 58.

L’Association des médaillés de l’ordre du Mérite agricole de la Nièvre (Amoma 58) avait reçu il y a quelques années une invitation d’Anne Sanders, députée européenne, afin de visiter le Parlement européen à Bruxelles (Belgique). En raison de la situation sanitaire, cette rencontre avait dû être différée à plusieurs reprises et ce n’est que cette année que l’AMOMA 58 a pu répondre positivement pour une excursion orchestrée du 31 mai au 1er juin.

Institutions

Ainsi, les participants sont partis de Corbigny, du parking du Crédit Agricole de Varennes-Vauzelles et d’autres encore de l’aire des Vignobles à Pouilly. Arrivés en fin de matinée à Bruxelles au Parlement européen les adhérents ont pu profiter d’un déjeuner à la cantine de cette institution. Après s’être restaurés, ils ont visité les grandes salles (réparties sur plusieurs niveaux) dans lesquelles des films et des panneaux explicatifs retraçaient l’historique de la construction européenne depuis la fin de la guerre jusqu’à aujourd’hui. Puis, le groupe a été pris en charge par un attaché parlementaire qui leur a présenté les institutions européennes : « la Commission qui défend l’intérêt général de l’Union européenne, le Conseil de l’union européenne qui défend les intérêts des États membres et le Parlement européen qui représente la voix des citoyens » détaille Alain Escurat, président de l’Amoma 58.

Et le monde agricole ?

Suite à cette présentation, la députée européenne Anne Sanders, a répondu aux questions des adhérents sur l’avenir de l’agriculture en France et en particulier de l’élevage, sur les réglementations souvent très contraignantes, sur le partage de l’eau qui devient un problème crucial, etc. Le groupe s’est ensuite dirigé vers les tribunes de la salle des séances pour assister aux débats parlementaires, avant la nuit. Le lendemain, la journée était scindée en deux, avec une matinée dédiée au tourisme dans le centre de Bruxelles, en début d’après-midi le retour vers la Nièvre a été ponctué par un arrêt dans l’Oise à Sempigny à la ferme de Parvilliers près de Noyon, exploitée par Olivier et Anne-Laure Thomas. Alain Escurat précise d’ailleurs : « Outre ce site, les époux exploitent une ferme d’élevage près de Saint-Saulge, un attachement qui s’explique car Anne-Laure est nivernaise » avant de poursuivre : « L’exploitation de Parvilliers est particulière car, outre la culture des terres et l’engraissement de bovins nés pour la plupart dans la Nièvre, elle comporte une importante unité de méthanisation qui valorise les sous-produits de l’agriculture (fumier, pulpe de betteraves, poussières de silos, épluchures diverses, etc.). Olivier Thomas nous a longuement expliqué le fonctionnement de cette unité qui nécessite un investissement important, une surveillance constante et bien entendu un savoir-faire singulier ». La journée s’est clôturée par un dîner pique-nique avant de reprendre la route du retour vers la Nièvre. Alain Escurat conclut : « Cette sortie un peu rapide a été très instructive pour la plupart d’entre nous. Un grand merci à Mme Anne Sanders, sans qui ce voyage n’aurait pas eu lieu, ainsi que tous nos remerciements à Olivier et Anne-Laure Thomas pour leur accueil si sympathique ».