Le Côte-d'orien Louis Samour, de Torcy-et-Pouligny près d'Époisses (21), a terminé à la deuxième place de la finale nationale du jugement charolais, à Paris.
L’information a mis un peu de temps à nous parvenir car il n’est pas scolarisé en Côte-d’Or. Élève en classe de Terminale STAV au lycée de Fontaines (71), Louis Samour a réalisé une performance XXL en terminant à la seconde place du jugement national charolais, organisé dans le cadre du salon de l’agriculture. En comptant l’intégralité des postulants en France, dès les phases qualificatives, pas moins de 1 150 jeunes étaient en lice dans ce concours ! « Il y avait 44 finalistes à Paris. Pour me qualifier, j’avais terminé dans les 20 premiers dans une première épreuve organisée dans mon lycée. Par la suite, je m’étais classé second, lors de la finale départementale à Charolles », indique Louis Samour, qui n’a été devancé à Paris que par un concurrent de la Meuse. Quatre vaches étaient à pointer sur place, le 27 février : « il fallait se rapprocher le plus possible des notes d’Éric Lamalle, expert racial. J’étais assez confiant car j’ai rendu mon travail au bout d’un quart d’heure, alors que nous avions une heure… Terminer à la seconde place me fait plaisir, c’est sûr ! Je ne sais pas combien de points me séparent du premier : c’est un petit regret, j’aurais bien voulu savoir si j’étais loin ou non ». « Né », selon ses dires, dans la ferme de son oncle Jean-Philippe Benoist, Louis Samour souhaite s’installer dans cette structure dans un peu plus de deux ans, après un BTS « productions animales » qu’il suivra dans son actuel lycée. En attendant, ce grand passionné de l’élevage charolais est revenu chez lui avec beaucoup de cadeaux et un très joli chèque de 300 euros.
