Chambre d'agriculture

Récolter, analyser, agir

« Nous avons des mines d’informations et de renseignements qui peuvent servir à tous. Alors autant rappeler qu’ils sont là à disposition » insiste Didier Ramet, président de la Chambre d’agriculture de la Nièvre, en préambule de la session Chambre du 22 février à l’Agropole du Marault. Ainsi, outre les comptes du budget prévisionnel, les diverses publications, internes et externes, réalisées par le réseau des Chambres d’agriculture – dont celle du département – ont été présentées.

Analyse indispensable

Didier Ramet développe : « Ces documents, outre leurs aspects de conseils auprès des fermes suivies, peuvent également être utiles pour les autres exploitants, en leur donnant des pistes de travail ou des repères intéressants. Bien évidemment, les chiffres ne sont rien sans une véritable analyse et les conseillers spécialisés sont là pour les réaliser. Nous avons des réflexions constantes sur les ajustements à apporter à ces analyses face aux nouveaux enjeux qui peuvent survenir sur notre territoire ». Sur ce point, Martin Bloch, responsable du service économie-entreprise au sein de la Chambre, rebondit : « Pour les installations, nous avons revu la maîtrise des charges lors de l’établissement des dossiers, afin que les porteurs de projet aient une vision non idéalisée de l’avenir. C’est un point indispensable pour avoir une marge de sécurité et leur éviter ainsi les difficultés. À mon sens, les documents qui peuvent être établis par la Chambre d’agriculture de la Nièvre forment un ensemble d’indicateurs, tous liés les uns aux autres, dont l’interprétation individuelle est à éviter. S’il y a un problème, des solutions peuvent être mises en place en s’adaptant à la spécificité de chaque exploitation ».

Des données pour avancer

Dans cette veine d’adaptation et de volonté de répondre à des problématiques spécifiques, Amaury Fichot, conseiller d’entreprise à la Chambre d’agriculture, martèle : « Le volume de données permet d’avoir une vision solide et affinée du panorama de la situation des fermes nivernaises. De ce fait, nous n’avons jamais assez de chiffres et j’invite donc tous les exploitants (Bio ou conventionnels) à nous communiquer leurs données ». Didier Ramet justifie cela en indiquant : « Cultiver ces données et les analyses offre une base indéniable de conseil de viabilité lorsque certains projets agricoles émergent. Ainsi, avec ces éléments nous pourrons dire si oui ou non un dossier est viable ». Il conclut : « notre but est de répondre aux interrogations, de ne pas rester statique. Nous essayons d’innover en proposant de nouvelles prestations. L’actualité mouvementée nous a montré que l’agriculture était en mouvement et les Chambres d’agriculture sont, elles aussi, dans la même dynamique d’innovation ».

Note : Retrouvez les documents ici.