Jugement de bétail des JA de Tannay
Un rendez-vous apprécié

Chloé Monget
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Le 2 décembre, les JA de Tannay organisaient leur traditionnel jugement de bétail. Cette édition se déroulait à la Grange des Bois à Ruages. 

Un rendez-vous apprécié
Le jugement de bétail de Tannay s'est déroulé en famille.

Le jugement de bétail des JA de Tannay s’est déroulé le 2 décembre à la Grange des Bois à Ruages chez Pierre-Jacques Thépenier. Il précise en souriant : « La dernière fois que cela s’est passé ici, c’était en 2005, alors nous sommes contents d’accueillir de nouveau l’événement ! ». Malgré un froid saisissant, les participants étaient nombreux au rendez-vous.

Tous confondus

Benjamin Guyard, adhérent JA et ayant participé à l’organisation de la journée souligne : « tous les ans nous avons des jeunes de tous âges qui participent ; c’est agréable de voir qu’il y a un bon renouvellement des générations qui se prépare ». Il stipule d’ailleurs que : « la moyenne d’âge des JA de Tannay est de 22 ans ; preuve que des jeunes s’intéressent encore à notre milieu. Cela fait vraiment chaud au cœur lorsque l’on est moins jeune ». Avec une « belle affluence » durant l’après-midi, il insiste : « c’est un rendez-vous attendu par tous les voisins du canton, car cela offre un lien social et convivial en période hivernale. Tous sont ravis de venir discuter, toutes générations confondues ».

Œil aguerri

Pour le concours en lui-même, quatre bovins Charolais et quatre ovins Charollais étaient présentés à l’appréciation. Afin de départager les concurrents, des jurés étaient là, avec pour les bovins : Pierre-Jacques Thépenier et Benjamin Guyard ; pour les ovins : Karine Decourtie et Benjamin Guyard. Au total, 17 candidats ont participé pour les bovins et 13 pour les ovins. Les deux qualifiés sont Célia Pierdet et Alban Guenot. Pour Benjamin, si l’important reste de « passer un bon moment », il rappelle tout de même l’enjeu du concours : « cela permettra d’aller à la finale départementale de jugement, et in fine de se rendre à Paris lors du Salon international de l’agriculture. Même si les participants ne vont pas tous jusque-là, c’est dans tous les cas une belle reconnaissance de leur connaissance des animaux ». En effet, pour lui, c’est « l’œil qui prime dans ce concours » avant d’ajouter : « cela s’apprend mais il y a une part de don qui ne s’explique pas pour certains ». Il conclut : « Nous faisons ce que nous pouvons pour que chacun passe un agréable moment, et je crois, qu’encore une fois, nous avons réussi le défi au vu des sourires que l’on croise ».

 

Photo supplémentaire à mettre
En plus des quatre bovins, quatre ovins Charollais étaient présentés au jugement.