Salon de l'agriculture
Un nouveau podium pour le Lycée de la Barotte

AG
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Le lycée de Châtillon-sur-Seine s'est encore distingué au trophée international de l'enseignement agricole, à Paris.

Un nouveau podium pour le Lycée de la Barotte
Les Barottins au TIEA.

Deuxième en 2022, troisième en 2023 ! La Barotte est montée une nouvelle fois sur le podium du trophée international de l’enseignement agricole. L’équipe des Brunes d’Or, composée de Louis Germain, Lola Randon, Prune Dolin, Baptiste Bruey, Marie Bontant et Ambre Ferrare, a obtenu de très bonnes notes dans les différentes épreuves du TIEA, section races laitières. Un travail de communication, la manipulation d’un bovin et un grand oral de présentation sur le ring étaient notamment au programme des jeunes Barottins. Ces derniers étaient accompagnés dans leur démarche par leurs professeurs Adrien Vion et Charly Durand. Florence Lemaire, directrice de La Barotte, a elle aussi suivi de près les performances des Brunes d’Or : « Nous sommes très fiers de cette nouvelle performance. Rien n’était toutefois gagné d’avance, avec une équipe plus jeune que celle de l’année dernière. L’encadrement a été sportif pour les accompagnateurs, mais nos jeunes ont vite réagi au contact du public, en mesurant la chance de vivre cette incroyable aventure. Ils ont particulièrement brillé lors d’une épreuve d''animation, et surtout lors de leur présentation de notre établissement. Bravo à eux ! ».

La Barotte omniprésente

Les Barottins étaient nombreux à Paris, à commencer par Florence Lemaire, directrice de l’établissement, qui était commissaire dans les finales nationales de jument de bétail. Les dix jeunes Côte-d’oriens qualifiés pour ces mêmes épreuves étaient tous du lycée de Châtillon-sur-Seine (Baptiste Bruey : 20e en Montbéliarde, Julie Hamon : 61e en Prim’Holstein, Florian Drouard : 72e en Prim’Holstein, Alexandre Isselin, Thibault Follea et Clément Claudon : respectivement 4e, 5èeme et 6e en Brune, Enzo Hayer et Carla Denaux-Lereuil : respectivement 4e et 12e en Blonde d’Aquitaine, Mathis Daujon : 42e en charolais, Tristana Pichetti : 31e en équin). « Notre EPL était aussi en lice pour miss BGS, le concours de la race Brune au salon, avec notre génisse Raclette, menée par Julie Matrat, salariée de l’exploitation de notre lycée. Nous avons obtenu une cinquième place de section », mentionne Fabien Chaumonnot, directeur de cette même exploitation, qui était lui aussi du déplacement. Quatre de ces mêmes Barottins étaient aussi en stage chez BGS (Mathis Daujon, Alexandre Isselin), et sur le stand de la P’tite Ferme de Poiseul-la-Ville (Baptiste Bruey, Clément Claudon).

 

Une deuxième victoire !
Les membres de la MFR ASM.

Une deuxième victoire !

La MFR Auxois sud Morvan était elle aussi présente à Paris. Plusieurs de ses apprentis (Thomas Cuche, Sébastien Guillier, Mickaël Morhr, Perrine Decreusefond, Laly Jadot, Dorian Gest, Maiween Calcada, Emy Lugand, Rachel Bard) ont participé à la finale nationale d’Équi-Trait-Jeunes. Sous les précieux conseils d’Abel Bizouard, l’équipe côte-d’orienne s’est une nouvelle fois imposée dans ce challenge s’intéressant aux différentes utilisations professionnelles du cheval. La Maison familiale réalise le doublé au salon, après sa première victoire en 2021.

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Le lycée Olivier de Serres, de Quetigny, était lui représenté au salon de l'agriculture, avec des élèves de la filière STAV production.
Ovins, un arrêt par Semur
photo éleveurs

Ovins, un arrêt par Semur

Lundi 6 mars au matin, au lendemain de la fermeture des portes du Salon de l’agriculture, les éleveurs ovins de Côte-d’Or s’étaient donné rendez-vous au péage de Bierre-lès-Semur, pour récupérer leurs animaux. Pas moins de 121 ovins avaient été transportés par camion. « Une petite soixantaine appartient à des éleveurs du département, leur voyage s’arrête ici », relève Claire Debrut, technicienne à l’OS Mouton Charollais, qui poursuit : « l’autre moitié va continuer la route et s’arrêtera à Palinges, en Saône-et-Loire, là où d’ordinaire tous nos Charollais se regroupaient pour Paris ». Cette halte côte-d’orienne était une première pour les sélectionneurs : « les motivations étaient d’ordres économiques et pratiques, plusieurs races avaient été regroupées pour l’occasion », ajoute Claire Debrut. Le sentiment du « devoir accompli » se faisait ressentir au sein de la délégation, avec une nouvelle édition riche en récompenses et en bons moments, aussi bien commerciaux que conviviaux !