Un dimanche de mobilisation syndicale
120 éleveurs nivernais battent le pavé parisien
Ils étaient plus de 10000, de toute la France, a avoir répondu à l'appel de la FNSEA et des JA en faveur de l'élevage, érigé en grande cause nationale. Parmi eux, plus de 120 éleveurs de la Nièvre ont défilé, dimanche dernier, de la Tour Montparnasse à l'esplanade des Invalides, à Paris.

Les téléspectateurs français ont tous pu constater, dimanche vers 13h sur TF1, que les éleveurs nivernais s'étaient associés en nombre à la mobilisation nationale en faveur de l'élevage. La banderole siglée FDSEA58 s'avançait fièrement, sur les pavés parisiens, à côté de celle des éleveurs d'Auvergne.
Au total, ce sont plus de 10000 agriculteurs qui ont été réunis, le temps d'une manifestation et d'un village-dégustations ouvert au public, à l'appel du syndicalisme majoritaire. Avec ses deux autobus affrêtés spécialement, complétés par quelques voitures particulières, la Nièvre a, de loin, été le département bourguignon le mieux représenté. Et cela ne tient pas du hasard tant la mobilisation a été forte, depuis dix jours, au cœur de la FDSEA58 et de JA58, à grands renforts de flash infos, d'éditoriaux de presse et de coups de fils aux adhérents.
Bien sûr, comme la plupart des professionnels qui se sont retrouvé à Paris, venus des quatre coins du pays, les Nivernais portaient quelques messages. Ils ont revendiqué de «vivre de leur travail, de revaloriser les prix, de simplifier les normes environnementales et de dire stop à la surenchère règlementaire et fiscale».
Tout comme leurs homologues des autres régions, ils ont voulu «se faire entendre du gouvernement et se faire comprendre du citoyen-consommateur» pour les inciter à mieux prendre en compte le fait que «la filière élevage est à bout de souffle sous l'effet des hausses de charges, de revenus au plus bas et de contraintes à tout-va». Mais les Nivernais ont aussi voulu faire savoir que leurs élevages allaitants traditionnels, plus extensifs que dans l'Ouest de la France, n'étaient pas moins menacés que la filière laitière ou porcine, non seulement par les prix pratiqués mais aussi par les projets de réforme de la Politique agricole commune.
«Stéphane Le Foll est originaire de la Sarthe et il agit le plus souvent en tant que ministre de l'agriculture de l'Ouest» entendait-on dimanche dans les rangs nivernais. Et «l'Agriculture n'est pas un jeu, c'est un métier» surenchérissaient les JA58.
Au total, ce sont plus de 10000 agriculteurs qui ont été réunis, le temps d'une manifestation et d'un village-dégustations ouvert au public, à l'appel du syndicalisme majoritaire. Avec ses deux autobus affrêtés spécialement, complétés par quelques voitures particulières, la Nièvre a, de loin, été le département bourguignon le mieux représenté. Et cela ne tient pas du hasard tant la mobilisation a été forte, depuis dix jours, au cœur de la FDSEA58 et de JA58, à grands renforts de flash infos, d'éditoriaux de presse et de coups de fils aux adhérents.
Bien sûr, comme la plupart des professionnels qui se sont retrouvé à Paris, venus des quatre coins du pays, les Nivernais portaient quelques messages. Ils ont revendiqué de «vivre de leur travail, de revaloriser les prix, de simplifier les normes environnementales et de dire stop à la surenchère règlementaire et fiscale».
Tout comme leurs homologues des autres régions, ils ont voulu «se faire entendre du gouvernement et se faire comprendre du citoyen-consommateur» pour les inciter à mieux prendre en compte le fait que «la filière élevage est à bout de souffle sous l'effet des hausses de charges, de revenus au plus bas et de contraintes à tout-va». Mais les Nivernais ont aussi voulu faire savoir que leurs élevages allaitants traditionnels, plus extensifs que dans l'Ouest de la France, n'étaient pas moins menacés que la filière laitière ou porcine, non seulement par les prix pratiqués mais aussi par les projets de réforme de la Politique agricole commune.
«Stéphane Le Foll est originaire de la Sarthe et il agit le plus souvent en tant que ministre de l'agriculture de l'Ouest» entendait-on dimanche dans les rangs nivernais. Et «l'Agriculture n'est pas un jeu, c'est un métier» surenchérissaient les JA58.